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Référendum de juillet 2018 : le ministère en charge des élections rassure la communauté internationale

Référendum de juillet 2018 : le ministère en charge des élections rassure la communauté internationale

Politique | -   Ali Abdou

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Après sa rencontre avec le comité de coordination du processus électoral, le ministre en charge des élections s’est entretenu avec les organismes internationaux et les ambassadeurs accrédités auprès de l’Union des Comores, pour les rassurer de l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive. Concernant les formations politiques autorisées à battre campagne durant ce référendum, le ministre a informé que “seuls les partis reconnus” bénéficieront de cette autorisation. Les autres partis non reconnus sont appelé à se rallier aux autres pour participer aux débats référendaires.

 

Le ministre de l’Intérieur chargé des élections, Mohamed Daoudou, a reçu hier mardi 22 mai, dans son bureau, les organismes internationaux, les ambassadeurs accrédités auprès de l’Union des Comores et le Système des Nations unies, pour les sensibiliser du déclenchement du processus de l’élection référendaire annoncée par le président de la République.


En sa qualité de ministre chargé des élections, Mohamed Daoudou s’est dit être dans l’obligation après la convocation du collège électoral par le chef de l’Etat de prendre toutes les dispositions démocratiques pour l’organisation et la réussite de ce référendum. Selon lui, depuis sa dernière rencontre avec le comité de coordination du processus électoral (Ceni, Cour suprême, direction des élections, Cnpa, partis politiques et la société civile), le processus de l’élection référendaire a été déclenché. Hier mardi, il était question de finaliser la série de consultation avec les organismes internationaux (Union européenne et Système des Nations unies) et les ambassadeurs accrédités auprès de l’Union des Comores, pour les informer du déclenchement de ce processus de révision constitutionnelle.

Seuls les partis politiques reconnus battront campagne

Mohamed Daoudou a annoncé que les commissions qui devraient être mise en place, conformément au code électoral en vigueur, sont déjà installées, à l’exception de la commission électorale insulaire de Ngazidja qui souffre de l’absence de la désignation du représentant du gouvernorat. Mais le ministère étudie avec la Cour suprême les conditions légales pour que cette commission soit établie très prochainement. “Cependant les autres commissions (insulaires et communales) sont déjà installées et prêtes”, précise-t-il.


Concernant le texte référendaire qui fera l’objet de la révision de la constitution, le ministre a rassuré que durant les prochains jours, il sera à la disposition de la population comorienne, pour que chacun sache sur quoi cette modification constitutionnelle sera effectuée. Par rapport aux partis politiques qui seront autorisés à battre campagne durant ce référendum, le ministre a fait savoir que la commission électorale nationale indépendante (Ceni), lui a déjà adressé la liste des partis politiques qui ont déposés leurs demandes pour bénéficier de cette autorisation. Et la direction des élections publiera bientôt la liste des partis autorisés à mener campagne. Toutefois, le patron des élections tient à informer que “seuls les partis reconnus” (Updc, Juwa, Crc, Rdc, Radhi et Orange) bénéficieront de cette autorisation. Les autres partis sont appelé à se rallier à ces six partis s’ils souhaitent participer aux débats référendaires.


Répondant à la question du cas Rdc et Updc, au sein desquels des tendances se dessinent, Mohamed Daoudou a déclaré que seule la tendance dont le secrétaire général du parti figure sur le récépissé du ministère de l’intérieur bénéficiera de l’autorisation de battre campagne. Les autres tendances seront appelées à nouer des alliances avec d’autres partis reconnus, “pour l’intérêt d’une élection libre, transparente, inclusive et démocratique”. Le patron de la sûreté nationale a souligné que pour l’élection référendaire de juillet, la liste électorale sera celle utilisée lors des dernières élections de 2016. Si le “Oui” l’emporte et qu’on s’achemine vers une autre élection (élection présidentielle anticipée), dans ce cas, il y aura une révision spéciale de la liste électorale en fin d’année (décembre).

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