Dirigé par son président, Tamou Boina Elarif, le «Mouvement des jeunes patriotiques comoriens» (Mjpc) a tenue une conférence de presse, hier 18 juin à l’hôtel Retaj pour clamer son soutient au projet de reforme engagé par le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Axée sur cinq points, cette rencontre a porté sur les «reformes engagées» par le gouvernement, les Assises nationales, le référendum, la question de Mayotte et l’actualité politique.
Au sujet de la tenue des assises nationales sur le bilan des quarante deux ans d’indépendance du pays, le Mjpc soutient que sa participation à ce grand rendez-vous historique avait pour objet d’apporter sa contribution au développement du pays. «Nous sommes allés aux assises munies d’un programme détailler de développement des secteurs importants du pays», a déclaré Dhoifiri Chamouine. Parti pour «soutenir les reformes engagées par le chef de l’Etat et son gouvernement», le porte-parole du mouvement, Saïd Toibibou, a soutenu que le référendum prévu le 30 juillet prochain aura lieu «quoi qu’il advienne».
Intérêts personnels
Pour défendre sa position, le porte-parole rappelle que le scrutin du 30 juillet prochain est «une des recommandations des assises nationales, ce qui fait de lui un rendez-vous immanquable». Interrogé sur l’absence du projet de loi sur le référendum, le porte-parole ajoute que le document sera rendu public «très prochainement, dès la fin du ramadan des six jours du tsumu du Sitati». Quant à la question de l’île comorienne de Mayotte, le Mjpc dit soutenir la politique du chef de l’Etat et de son ministre des Affaires étrangères qui «refuse d’accueillir les refoulés».
Par rapport à l’actualité politique, Faridi Ahamada, un des membres du mouvement a déclaré que le vice-président Djaffar Ahmed se désolidarise du projet de référendum pour «des raisons d’intérêts personnels seulement». Selon-lui, «le vice-président Djaffar s’est rendu compte que suite au référendum, le poste de vice-président n’existera plus, ses intérêts et privilèges seront supprimés alors il se range dans le camp de l’opposition».
Au terme de son intervention, Faridi Ahamada a ajouté que «le comportement du vice-président n’est pas digne d’une personne qui a toujours eu l’appui et le soutien du président, par conséquent, le mouvement exige à qu’il remette sa démission très rapidement».