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Le président de la République a rencontré «le Collectif Adina»

Le président de la République a rencontré «le Collectif Adina»

Politique | -

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Le président de la République, Azali Assoumani a dit partagé les mêmes inquiétudes que le Collectif et a demandé la création d’une Commission pour se charger de l’affaire. Il a promis de continuer à travailler avec eux. “Nous avons sollicité l’ouverture d’une enquête indépendante”, a déclaré Idriss Mohamed.

 

Le président de la République a reçu le Collectif Adina hier dans son palais de Beit-Salam. A la sortie de la rencontre, le porte-parole Idriss Mohamed a résumé l’objectif de la rencontre.“Nous avons sollicité une rencontre avec le président pour lui exposer nos inquiétudes et demander à ce qu’une enquête indépendante soit menée sur le système de soins qui est dispensé aux malades”.


Le collectif se dit satisfait de l’accueil et de la façon dont le président a pris leurs doléances. Il y a de l’espoir selon Idriss. “Le président nous a accueillis les bras ouverts. Il nous a montré qu’il partage profondément nos inquiétudes”. Et de poursuivre : “nous nous félicitons de l’accueil que le président nous a réservé et nous fondons beaucoup d’espoir sur l’avenir.

 

Nous espérons que d’ici quelques temps, les Comoriens seront rassurés quant ils seront malades et qu’ils pourront se présenter dans les hôpitaux sans crainte”.Le porte-parole du Collectif Adina a, par ailleurs, montré que le chef de l’Etat admet l’ouverture d’une enquête indépendante mais avant tout, il demande la création d’une commission.

 

“Il veut que les choses changent et nous sommes d’accord qu’il va falloir envisager la création d’une commission”, dit-il avant de déclarer que “le président a considéré que nous devons continuer à travailler ensemble pour clarifier la façon dont les choses se feront. Notre action n’est pas finie, nous espérons arriver à des résultats plus tangibles”.

“Création d’une commission”

L’ancien animateur principal du Comité Maoré explique que leur mouvement créé à la suite de la mort de l’artiste-compositeur agit pour trouver des solutions et sensibiliser les Comoriens sur le dispositif de prise en charge des malades dans les centres de santé. “Après la mort d’Adina, il y a eu plusieurs suspicions. Est-ce qu’il avait suivi de tous les traitements qu’il fallait”, se demande-t-il.


Pour lui, “il y a ce que Dieu veut mais il y a aussi ce que les hommes font. Ainsi, il y a divers niveaux de responsabilités.Nous estimons qu’en utilisant le nom d’Adina et les circonstances de sa mort, nous pourrons sensibiliser l’opinion sur la situation que tous les Comoriens vivent aussi bien dans les cabinets privés que dans les hôpitaux publics. Adina n’est qu’un nom que nous avançons, mais nous nous intéressons de la situation de tous les Comoriens”.

 

Chamsoudine Saïd Mhadji

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