Sept groupes installés dans cinq salles de l’Assemblée nationale ont procédé à la présentation des sept axes thématiques qui font l’objet des travaux du Dialogue inter-comoriens. Après le vote, mardi, des présidents et des rapporteurs de chaque groupe thématique, les participants ont entamé ces travaux qui connaitront, demain, leur dénouement. Pour cette deuxième journée de travail, “la définition des axes thématiques, ainsi que le choix de leur proposition”.

L’un des thèmes les plus prisés des ateliers du Dialogue national, c’est celui portant sur “Le non-respect des textes législatifs” qui réunit une vingtaine de personnes. Le président de ce groupe, Assoumany Aboudou, a livré les raisons qui ont conduit à la proposition de ce choix. “Si les gens ne respectent pas les lois, c’est peut-être par ce qu’ils ne les connaissent pas, c’est la raison première de ce choix”, a-t-il fait savoir, dans un premier temps. “Une absence des instances” en charge de veiller au respect des lois a aussi été soulignée comme l’un des causent qui accentuent “le phénomène”.

Par ailleurs, Assoumany Aboudou a expliqué que les participants ont un rôle de “dépositaires d’idées”, estimant ne pas avoir la prétention d’être des porteurs de solutions. Le secrétaire de ce groupe, Zainoudine Moilime Moussa a, quant à lui, tenu à saluer “la participation effective des membres” qui, selon lui, réchigneraient pas à faire des efforts pour que leurs travaux se soldent par un succès.

“La participation effective des membres”

L’explication des axes thématiques a également été la tâche effectuée par les participants qui planchent sur le thème de la moralisation de la vie publique, paix, sécurité et stabilité. L’un des participants, le professeur de philosophie, Mohamed El-Had Ali Mohamed Kari, a salué ce début des travaux. “C’est un axe thématique noble, certes, mais encore très vague”, avance-t-il dans un premier temps.

Réunissant spécialement des membres de la société civile, le groupe qui se penche sur la thématique portant sur “La moralisation de la vie publique, paix, sécurité et stabilité tient”, entre autres, à dissocier la politique de la vie sociale. “On n’est pas sans savoir que les questions de sécurité et de paix sont des questions pas seulement d’ordre national mais également international”, a fait savoir le professeur de philosophie, faisant référence au forum international sur la paix qui a eu lieu le mois dernier, au sein même de l’Assemblée nationale.

Consultant des thématiques portant sur “La réforme de la Ceni” et “La mise en application de la loi relative aux partis politiques”, Dr Abdreremane Soilihi Djae a avoué avoir du mal à naviguer entre les deux groupes, mais pas question, pour lui, de faire l’impasse compte tenu de “l’importance majeure que représentent ces deux axes thématiques”.

Housni Hassani