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Les partis de la mouvance présidentielle reçus à Beit Salam

Les partis de la mouvance présidentielle reçus à Beit Salam

Politique | -   Abouhariat Said Abdallah

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Les partis de la mouvance présidentielle ont été reçus hier au palais de Beit-Salam par le chef de l’Etat Azali Assoumani. L’occasion pour ces formations politiques de soumettre une proposition pour “la mise en place d’une entité politique unifiée pour soutenir la politique du chef de l’Etat surtout pour les échéances à venir”.

 

Le chef de l’Etat a reçu hier au palais de Beit-Salam, les partis de la mouvance présidentielle. Ces partis sont porteurs d’une proposition pour “la mise en place d’une entité politique unifiée pour soutenir la politique du chef de l’Etat surtout pour les échéances à venir”.

Deux autres points ont été abordés dans cette rencontre. Au sujet relatif à la question de Mayotte, ces formations ont réitéré leur soutien à la politique générale et particulièrement à la position du gouvernement sur la crise qui secoue les comoriens de Mayotte.

Selon le secrétaire général du Rdc, Djaé Ahamada Chanfi, les partis de la mouvance se sont félicités de la venue de l’émissaire du gouvernement français et du dialogue franc qui a été entamé. “Nous avons retenu l’ouverture d’un dialogue politique pour un sujet politique, de droit international”.

Autre sujet abordé c’est la remise au chef de l’Etat du rapport sur la citoyenneté économique par les parlementaires. Pour le secrétaire général du Rdc, “que la lumière soit faite et que chacun parmi nous qui avons gouverné ce pays pendant des années rende compte de ses actions”.


“Pays frère et non ami”

Prenant la parole, le président Azali Assoumani a apprécié cette rencontre et appelé les autres partis à se joindre à eux pour l’intérêt de tous.

 

J’accepte les critiques et j’attends les propositions des uns et des autres, sur ces sujets, peu importe nos différends car à un certain moment, nous devons nous unir, œuvrer ensemble pour le bien de la population car l’union fait la force, dira le chef de l’Etat.


Au sujet des assises nationales, Azali Assoumani soutient que le pays est entré dans une phase importante de son histoire. A ce propos, il indique qu’une feuille de route sera mise en place à partir de la semaine prochaine avec les commissions techniques et juridiques.
Et comme cela a été fait au départ, toutes les composantes de la société comorienne seront convoquées à Beit-Salam pour échanges et à l’issue de ces concertations il y aura un travail pédagogique sur le terrain pour expliquer aux comoriens ce qui a été retenu des assises nationales.

 

 

Toujours à cette cause, le président avance que les recommandations issues des assises doivent être soumises soit à l’Assemblée nationale pour congrès ou au peuple pour un référendum.
Concernant la question de Mayotte, le président Azali, avancera que Mayotte est et restera toujours comorienne et qu’à ce propos, notre pays se battra par ses moyens à savoir les discussions avec la France. Dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat soutient que “la France n’est plus un pays ami, mais un pays frère”,  et d’ajouter que

 

personne n’acceptera une décision allant dans le sens que Mayotte n’est pas comorienne.


Le président a félicité au passage le ministère des Affaires étrangères pour la qualité de son travail sur cette question et se félicite du fait que tout le peuple adhère à la position du gouvernement.
A la question relative à la citoyenneté économique, le président Azali Assoumani, qui rappelle qu’il n’a pas de majorité parlementaire pourtant il a été élu, souligne que ce qui nous unit c’est l’intérêt du  peuple.

A cet effet, il soutient que désormais il y aura la transparence dans la gestion du pays et que chacun doit assumer ses responsabilités. “Les autorités doivent rendre compte des dix ans passés”, dit-il.

Et de mettre l’accent sur le fait qu’il est temps de se baser sur les fonds propres pour les investissements du pays, à l’instar de la centrale électrique et la prochaine construction d’El-Maarouf, au lieu de se baser sur des fonds étrangers.



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