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Les ulémas soutiennent la tenue des assises nationales

Les ulémas soutiennent la tenue des assises nationales

Politique | -   Abdallah Said Ali

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Le secrétaire général de l’organisation des ulémas comoriens, Mohamed Athoumani, a déclaré à la presse, samedi 6 janvier dernier, la disponibilité du corps des ulémas de l’Union des Comores à prendre part aux assises nationales. Cette initiative entre dans le cadre de la sensibilisation nationale de la tenue de ces assises au niveau de toutes les couches de la population comorienne.

 

Les ulémas comoriens se sont réunis la semaine dernière pour réfléchir à leurs contributions aux assises nationales qui vont se tenir le 22 janvier prochain. Soutenant la gouvernance du chef de l’Etat, Azali Assoumani, les ulémas ont affirmé leur disponibilité à soutenir les assises nationales et donneront leurs avis à travers les sujets relatifs aux affaires religieuses et l’enseignement islamique.

“Nous avons, sous la direction du muftorat de la République, le conseil des ulémas et la direction nationale des affaires religieuses au niveau du ministère des Affaires islamiques, présenté à la commission chargé de l’organisation des assises le document des propositions des ulémas comoriens”, a confirmé Fundi Mohamed Athoumani avant de préciser que l’islam est la “religion du peuple et de l’État” en Union des Comores et que sa place est indispensable sur la tenue de ces assises.

S’exprimant aussi, au nom des ulémas, Abdoulhakim Mohamed Chakir a précisé que le corps des ulémas comoriens est prêt à apporter sa contribution pour la réussite de ce grand-rendez. “On a discuté au cours de nos rencontres des sujets importants sur l’amélioration des affaires religieuses et les relations avec nos partenaires”, a-t-il fait savoir.

A en croire ce Fundi, des rencontres d’échanges et de réflexion se poursuivent au sein des ulémas pour le renforcement de l’unité et le progrès des affaires religieuses. 

“Les prêches et les messages provocateurs, de nature à troubler l’ordre public et menacer la paix et la cohésion sociale, sont parmi les sujets à réfléchir pour la réglementation des affaires islamiques du pays”, a conclu Abdoulhakim Mohamed Chakir, ancien vice-président de l’Université des Comores.  



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