La réunion extraordinaire du Conseil des ministres, tenue sous la présidence de l’État du Qatar, qui assure actuellement la présidence du Conseil de la Ligue Arabe, est organisée à la demande de l’État de Palestine, pour discuter des crimes et attaques perpétrés par les Israéliens dans la ville occupée d’El Qods contre des symboles sacrés de l’islam, de même que les agressions contre les fidèles, en plus «des brutales attaques israéliennes et plans de violation des domiciles des habitants d’El Qods», en particulier dans le quartier de Cheikh Jarrah pour tenter de vider la ville sainte de ses habitants et les contraindre à l’exil.
Le gouvernement comorien avait, bien avant la tenue de cette rencontre, condamné «toutes les formes d’agression contre l’inébranlable peuple palestinien», appelant «la communauté internationale à prendre toutes les mesures et dispositions propres à garantir la protection légitime de la vie et des biens de nos frères dans la ville sainte d’El Qods».L’Union des Comores a réitéré la ferme position officielle de la population comorienne sur la question palestinienne et sa détermination à exiger du haut de toutes les tribunes régionales et internationales une solution juste et durable qui mette fin aux souffrances du peuple palestinien.
La crise du barrage de la renaissance
Le chef de la diplomatie comorienne a également participé aux travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes, en vue d’examiner les évolutions de l’affaire du «barrage de la renaissance» en Ethiopie. «L’évolution de la situation dans la région arabe et les moyens à même de redonner un nouveau souffle à l’action arabe commune pour relever les défis édictés aux Etats arabes aux plans politique, sécuritaire et économique» ont été évoquées lors de la réunion de consultation, a-t-on indiqué.
Par ailleurs, les travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue se sont penchés sur l’étude des dernières évolutions du dossier «du barrage de la renaissance» à la lumière des réserves émises par les Républiques d’Egypte et du Soudan.Les participants ont déploré, «avec inquiétude» l’absence de tout progrès dans les pourparlers entrepris entre les parties concernées sous les auspices de l’Union africaine (Ua) sur les règles de remplissage et d’opérationnalisation de ce barrage, plaidant pour la nécessaire intensification des efforts en vue de faire primer le principe de la raison et venir à bout de cette crise conformément aux dispositions du Droit international y afférentes.
En marge de ces deux réunions, le ministre comorien des Affaires étrangères, accompagné du conseiller du chef de l’Etat, chargé des affaires islamiques, Abdillah Yahaya, et de l’ambassadeur des Comores au Caire Antoy Afandi, s’est entretenu avec ses homologues arabes, dont ceux du Koweït et Soudan, lors desquelles «il a évoqué les perspectives de consolidation des relations bilatérales et les questions régionales d’intérêt commun», d’après l’ambassadeur des Comores au Caire, Antoy Afandi, avant de préciser que le ministre des Affaires étrangères du Koweït prévoit prochainement une visite aux Comores.