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L’ambassadeur de l’Union européenne reçu à Beit-salam

L’ambassadeur de l’Union européenne reçu à Beit-salam

Politique | -   Mohamed Youssouf

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Pour le représentant de l’Union européenne, «le dialogue est toujours un instrument important de discussion, il faut par conséquent écouter tout le monde, comprendre les points de vue des parties concernées pour mieux comprendre la réalité d’une société complexe mais intéressante comme celle des Comores. Nous avons une impression positive quant au processus électoral. D’ailleurs, nous avons vu qu’il y a plusieurs candidats. On considère que c’est important que tout le monde ait sa chance, que les élections soient libres. On a intérêt à ce que les Comores progressent dans la construction de la démocratie», ajoute-t-il.

 

Dans un souci d’assurer la transparence et la crédibilité de l’élection présidentielles, selon son conseiller diplomatique, le chef de l’État, Azali Assoumani, a reçu hier, dans la matinée, l’ambassadeur de l’Union européenne (Ue) avec résidence à Madagascar, Giovanni Di Girolamo. Devant les médias, ce dernier a affirmé que sa venue entre dans le cadre de discussions sur une série de sujets avec les différents interlocuteurs comoriens à commencer par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, le secrétariat général du gouvernement, le président de la République, les organisations internationales, la société civile et l’opposition politique.
«Il est question d’avoir une vision de première main quant à la situation aux Comores à l’approche d’une étape électorale importante. Nous avons une coopération ancienne avec les Comores en matière de développement, croissance économique et nous voulons essayer d’identifier les points de blocage, les points à accélérer. Nous voulons également réitérer l’importance de l’amitié entre les Comores et l’Union européenne dans le cadre de l’accord de Cotonou pour la démocratie, le respect des droits de l’Homme, les libertés fondamentales et le pluralisme politique», a réagi le diplomate européen qui évoque un dialogue franc et ouvert avec les autorités en place.


Pour le représentant de l’Union européenne, «le dialogue est toujours un instrument important de discussion, il faut par conséquent écouter tout le monde, comprendre les points de vue des parties concernées pour mieux comprendre la réalité d’une société complexe mais intéressante comme celle des Comores. Nous avons une impression positive quant au processus électoral d’ailleurs, nous avons vu qu’il y a plusieurs candidats. On considère que c’est important que tout le monde ait sa chance, que les élections soient libres. On a intérêt à ce que les Comores progressent dans la construction de la démocratie», ajoute-t-il.
Dans la même lancée, le conseiller diplomatique du président de l’Union se réjouit de voir que les relations entre les Comores et l’Union européenne se réchauffent. «Depuis quelques mois, les relations étaient brouillées, mais aujourd’hui, ils sont venus pour reprendre le dialogue. C’est un signe qui montre que les autorités actuelles ont tracé la voie de la démocratie, du respect des droits de l’Homme et de l’émergence. La réalité est-elle que dans la région, on ne peut trouver un pays aussi paisible et stable que le nôtre. C’est dans cet esprit d’ouverture que le président Azali Assoumani a demandé à ce que l’Union européenne vienne s’enquérir de la situation avant les élections et pour prendre part activement à ces élections en envoyant une mission d’observation», raconte Djaé Ahamada Chanfi qui reconnaitra que l’Union européenne est un partenaire historique «qu’on ne peut pas tourner le dos».
Selon notre source, la Ligue arabe, la Francophonie, l’Onu, le Comesa, la Sadc et l’Ue joueront un rôle lors des élections à venir. «Certaines de ces organisations sont venues à l’image de l’Union européenne pour observer afin de relayer une image réaliste de la situation dans le pays et d’autres viendront prochainement. Pour le président de la République, aucun pays, aussi fort soit-il, ne peut se suffire à lui seul. On a donc besoin de tous les partenaires, notamment lors de ces échéances électorales dans le but de disposer d’un président qui aura été reconnu partout dans le monde», révèle le conseiller diplomatique.



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