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L’exécutif de l’île de Ndzuani met en place «ses institutions»

L’exécutif de l’île de Ndzuani met en place «ses institutions»

Politique | -   Sardou Moussa

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L’organigramme actuel de l’administration anjouanaise reste toutefois marqué par une certaine confusion, étant donné que des postes nommés par les exécutifs locaux précédents se sont de jour au lendemain trouvés sous la hiérarchie directe d’institutions relevant du pouvoir fédéral.

 

Le gouvernorat de l’île de Ndzuani entend mettre en place d’ici peu les «institutions issues de la révision constitutionnelle du 30 juillet 2018». C’est ainsi qu’il vient de publier un avis de recrutement de quinze nouveaux employés, qui porteront les titres de «responsables», «directeurs» et «chefs de service».

Appel à candidature à ces nouveaux postes

Les «responsables» seront au nombre de dix, et dirigeront des secteurs suivants :  «environnement et écologie», «économie locale et entrepreneuriat», «affaires municipales», «urbanisme, habitat et aménagement du territoire», «santé et cohésion sociale», «jeunesse, sports, affaires associatives et égalité des chances», «formation et insertion professionnelle», «enseignement de base et bourses d’études», «tourisme, loisirs et attractivité» ainsi que «arts, culture et patrimoine». L’on comptera ensuite un «directeur de la coopération décentralisée», et «chef du service informatique», un «assistant en gestion des ressources humaines» ainsi que deux interprètes, l’un en «anglais, français et chinois», et l’autre en «français et arabe».
Fidèle à sa tradition d’offrir la même chance à tous ses administrés, initiée depuis son premier mandat, le gouverneur Anissi justifie cet appel à candidature à ces nouveaux postes (dont la date butoir de dépôt est fixée au 10 septembre prochain) par «l’esprit de promotion de l’égalité des chances et de la culture du mérite», comme l’a précisé le communiqué.
Il faut rappeler que l’actuel exécutif anjouanais est composé de cinq «délégués», chargés de «la santé de base», «l’enseignement de base et secondaire, la formation professionnelle de base», «le développement économique et social», «l’administration des collectivités locales, l’aménagement du territoire, de la voirie, des foires et des marchés», et «délégué au tourisme, à l’environnement, à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche et au patrimoine historique de l’île».
L’organigramme actuel de l’administration anjouanaise reste toutefois marqué par une certaine confusion, étant donné que des postes nommés par les exécutifs locaux précédents se sont de jour au lendemain trouvés sous la hiérarchie directe d’institutions relevant du pouvoir fédéral, situation à laquelle de nombreux administrés peinent à s’habituer.


Sm

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