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L’opposition appelle «au respect» des textes consacrés par les Accords de Fomboni

L’opposition appelle «au respect» des textes consacrés par les Accords de Fomboni

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Les conférenciers ont fait part en effet de la nécessité de faire respecter les textes consacrés par les Accords relatifs à la réconciliation nationale "pour la continuité du cycle de la tournante dans nos îles". Ahmed Hassane El- Barwane, secrétaire général du parti Juwa et président du Front commun, a fait état "d’une mauvaise gouvernance qui règne dans le pays ces dernières années" caractérisée, selon lui, par "des tromperies, mensonges et promesses fallacieuses".

 

Des membres et groupements de l’opposition réunis autour de “Le Front commun des forces vives” ont tenu une conférence de presse hier au restaurant l’Al-Chimiste à Moroni Hankunu. Les orateurs souhaitent “une alternance politique” et “le respect des droits de l’Homme”, appelant au renforcement des valeurs de paix et de cohésion sociale.
Les conférenciers ont fait part de la nécessité de faire respecter les textes consacrés par les Accords de Fomboni de 2001 “pour la continuité du cycle de la tournante dans nos îles”. Ahmed Hassane El- Barwane, secrétaire général du parti Juwa et président du Front commun a fait état “d’une mauvaise gouvernance qui règne dans le pays ces dernières années” caractérisées, selon lui, par “des tromperies, mensonges et promesses fallacieuses”.


Ces leaders politiques disent vouloir “défendre l’Etat de droit et le développement socio-économique pour des Comores libres et prospères”. De son côté, l’ancien ministre Mohamed Abdou Soimadou, membre de la coordination du Front commun a insisté sur le fait que malgré “les arrestations dont certains parmi nous ont été victimes, nous persisterons dans nos démarches pour le développement de notre pays et résolument déterminés à peser pour une alternance politique”.


Revenant sur le sort de Mouigni Baraka Saïd Soilihi toujours recherché par la justice, les conférenciers ont fait savoir que l’ancien gouverneur de Ngazidja “ne s’oppose pas aux idées du Front commun. Comme chacun de nous, l’ancien gouverneur ne serait en aucun moment favorable à travailler avec l’équipe dirigeante actuelle”.
Les intervenants ont envoyé, à maintes reprises, des pics peu courtois au gouvernement notamment sur la nomination de Dhoihir Dhoulkamal à la tête de la diplomatie comorienne, l’abrogation de la Cour constitutionnelle, les Assises nationales en 2018, entre autres.

Hamidou Ali

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