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L’opposition comorienne face à la presse I Des ténors annoncent un rassemblement pacifique le 26 mai 2021

L’opposition comorienne face à la presse I Des ténors annoncent un rassemblement pacifique le 26 mai 2021

Politique | -   Faïza Soulé Youssouf

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Lors d’une conférence qui a eu lieu ce samedi, le Front commun des Forces vives comoriennes, regroupant plusieurs partis d’opposition a appelé à un rassemblement ce 26 mai, «pour dresser le bilan des cinq ans du régime Azali».

 

Le Front commun des forces vives comoriennes a tenu une conférence de presse ce 22 mai à Moroni, en prélude à la célébration du 26 mai 2021. L’opposition rejette toujours la réforme constitutionnelle de 2018 et estime que c’est bien le mandat entamé en 2016 qui doit prendre fin mercredi 26 mai. «Le mandat d’Azali Assoumani dont nous reconnaissons l’élection prend fin mercredi prochain, conformément à la constitution de 2001 votée par le peuple souverain, et à cette occasion, nous appelons les Comoriens, afin de dresser le bilan des cinq ans de gouvernance de ce régime», a déclaré Mohamed Abdou Soimadou, principal conférencier.


Si cet ancien ministre de l’Information n’a pas précisé le lieu et l’heure de ce rassemblement, il a précisé que ce lundi, la préfecture du Centre, établie à Moroni, allait recevoir un courrier déclaratif en vue de leur manifestation. Celui-ci a précisé que le gouvernement allait lui, célébrer «deux ans de régime faisant fi des trois autres années».
Ahmed Hassan El-Barwane, secrétaire général du Front commun a tout de même précisé qu’en démocrate, la démarche de l’opposition «sera pacifique et répondra en tous points aux voies et moyens prévues par la législation».


Dans le même ordre d’idée, l’ancien candidat aux élections gubernatoriales, Youssouf Mohamed Boina a déclaré que «le 26 mai, croyez-moi, ce jour- là, le sang ne coulera mais ce sera l’occasion de dire notre tristesse, notre frustration face à toutes ces années de privation». Il en profitera pour évoquer les cas de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, celui l’ancien gouverneur Salami Abdou en prison sans procès depuis trois ans pour l’un et trois an et demi pour l’autre sans procès. «Comoriens, voulez que ce soit ces deux hommes qui viennent vous libérer alors qu’ils se trouvent dans les geôles du pouvoir ?», s’est-il écrié. 

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