S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas, sur l’île comorienne de Mayotte, de dizaines de centaines d’enfants de la rue comme il n’y en a pas à Ngazidja, à Ndzuani et à Mwali.

S’il n’y avait pas la France, il n’y aurait pas une insécurité record comme il n’y en a pas à Ngazidja, à Ndzuani et à Mwali.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas sur l’île comorienne des jeunes et de familles désespérées parce que des Français hexagonaux sont venus prendre l’argent “destinés” au “101ème département français” acheter des terres et repartir tranquillement habiter chez eux, en France pour de vrai, comme il n’y en a pas à Ngazidja, à Ndzuani et à Mwali.

Il n’y aurait pas sur l’île comorienne des familles désespérées parce qu’elles se voient expropriés des terres reçues de leurs ancêtres pour des lois qu’elles ne comprennent pas.

S’il n’y avait pas la présence illé- gale de la France, il n’y aurait pas sur l’île comorienne des jeunes prêts à voler, à humilier d’autres jeunes, Comoriens comme eux, parce qu’ils sont venus habiter sur “leurs” îles comme il n’y en a pas à Ngazidja, à Ndzuani et à Mwali.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas, annuellement, entre Ndzuwani et Mayotte – ce territoire marin du seul et même pays – des centaines de morts noyés tout simplement parce qu’ils voulaient se rendre d’un point à un autre de leur pays en paix.

Tout le monde serait rentré à la maison

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France il n’y aurait jamais eu un parlement – donc des représentants d’un peuple – qui aurait voté des lois pour autoriser leur gouvernement et leur armée à aller s’installer dans un pays étranger en violation flagrante du droit international aux dépens d’un autre peuple.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas eu, en France, de leaders politiques à la fois socialistes, progressistes et… favorables à une occupation illégale comme François Mitterrand et Jean-Luc Mélenchon.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas eu de Pays des droits de l’Homme aussi enclin à violer les droits des autres peuples. Il n’y aurait pas eu de peuple fondateur des droits de l’homme, se contentant de regarder un autre peuple rejeter tout ce qui le fonde, ses origines, sa géographie, sa nature, sa culture et son histoire.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France, il n’y aurait pas à l’assemblée générale des Nations unies, la nécessité de condamner, plus de quarante années durant, un pays parce qu’il viole le droit international et ne veut pas se plier à la volonté du concert des Nations, plus de quarante années durant.

S’il n’y avait pas la présence illégale de la France sur l’île comorienne, il n’y aurait pas des leaders politiques et des autorités comoriennes traitres à leur Nation, d’hommes politiques et d’autorités d’Etat comoriens travaillant activement pour l’intérêt de leur ancienne puissance coloniale aux dépens de leur propres pays et peuple. Il n’y aurait pas eu la nécessité d’envoyer des mercenaires pour venir déstabiliser un pays, humilier et ternir aussi gravement l’image de son peuple.

Wesh, s’il n’y avait pas la présence illégale de la France sur l’île comorienne de Mayotte, il n’y aurait pas de bobos à “Maore na Ndzuwani, Mwali na Ngazidja”, et en France et tout le monde serait rentré à la maison.