L’ex-ministre de l’Aménagement du territoire de l’urbanisme, de l’habitat, chargé des affaires foncières, Mohamed Chatur Badaoui, a passé la main au nouveau patron des lieux, Abdallah Saïd Sarouma. La cérémonie de passation de services a eu lieu lundi, dans l’après-midi, à la salle de conférence du ministère.
En présence du secrétaire général, Ismaël Bachirou, du directeur de cabinet Ahamada Mbae Boina et d’autres membres du ministère, le ministre sortant n’a pas manqué de remercier chaleureusement le chef de l’Etat, Azali Assoumani, pour la confiance intacte depuis Azali I jusqu’à Azali III, avec plusieurs fonctions et missions stratégiques de l’Etat. «Certes, beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire. Et je profite de l’occasion pour appeler les techniciens de ce ministère à doubler d’efforts car ce sont eux les véritables conseillers du nouveau ministre pour répondre aux attentes de l’émergence prônée par le président de la République», a-t-il déclaré avant d’ajouter que «moi et mon successeur, nous ne sommes pas les premiers ni les derniers à occuper des fonctions au sein de ce ministère. Ceci dit que la réussite de tous les projets à court et à long terme dépend des techniciens de tous les départements».
De son côté, le nouveau patron de l’Aménagement du territoire, Abdallah Saïd Sarouma, a remercié le chef de l’Etat pour lui avoir confié cette nouvelle fonction, tout en soulignant que «depuis 2001 à nos jours, j’ai presque occupé plusieurs fonctions dans différents départements ministériels, sauf ce ministère alors que j’estime que le ministère de l’Aménagement du territoire est le ministre de l’émergence». Il a ajouté : «je compte beaucoup sur votre collaboration pour relever le défis car pas d’émergence sans l’émergence du ministre de l’Aménagement du territoire», a-t-il dit en direction du personnel et des différents responsables et chefs des départements du ministère.
Au sujet du nombre pléthorique de stagiaires et ingénieurs non régularisés évoqués par l’ancien ministre, Mohamed Chatur Badaoui, le nouveau ministre de l’Aménagement promet de revoir avec l’administration les voies et moyens pour résoudre «cette épineuse question».