Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a séjourné à Ndzuani le samedi 11 mai, et s’est envolé pour Mwali le lendemain dimanche dans la matinée. À Ndzuani, le président est arrivé en milieu de journée et a été accueilli à l’aéroport de Wani par Ahmed Maandhui, le directeur de cabinet de l’administration provisoire de l’île, le nouveau gouverneur élu, Anissi Chamsdine, ainsi que nombreuses personnalités politiques et religieuses de l’île.
Le chef de l’Etat avait sans doute juste besoin de passer une journée de plus en ce mois sacré avec ses compatriotes de l’île. C’est ainsi qu’il a pris part, l’après-midi, à la prêche religieuse à la mosquée de Mirontsy, en présence de nombreux de ses collaborateurs avant d’accompli la prière d’a’taraweh à la mosquée nouvellement construite du quartier Hampandre, à Mutsamudu. Après le prêche de Foundi Combo Abdallah, le président Azali a dit quelques mots sur l’orthodoxie religieuse, le sens du devoir et l’obligation de servir. «Il est inacceptable que des gens fassent de l’absentéisme une règle dans l’administration et exigent d’être payés à la fin du mois, comme si de rien n’était. Se faire payer à ne rien faire avec l’argent du contribuable est inconcevable», a-t-il martelé avant de demander aux Comoriens, à l’occasion de ce mois sacré Ramadhwani de prier «pour que nous puissions léguer à nos enfants un pays de paix, stable et prospère».
Avant de rompre le jeûne avec plus de 150 personnes dont les maires et plusieurs personnalités politiques et religieuses, le président de la République a présidé la prière de Maghreb dans les jardins du palais présidentiel de Dar Nour à Hombo. Rappelons que la dernière visite du président dans l’île remonte au 30 avril dernier, quelques jours après le passage de la tempête Kenneth.