Les militants du parti Radhi se sont réunis, lundi à Moroni pour la validation du document portant sur les propositions du parti à soumettre et à défendre au cours du dialogue inter-comorien dont les premiers travaux devraient démarrer le 28 février prochain. Le débat s’était focalisé sur des problématiques socio-économiques. Les participants à cette rencontre ont également passé en revue la situation politico-institutionnelle de ces 20 dernière années.
Le document final a pris en compte une analyse rétrospective de l’histoire politique du pays.“Nous avons validé à travers un débat de fond, une série de propositions du dialogue politique”, a déclaré à la presse le porte-parole du parti, Mohamed Ahamada. Sur le plan politique, le Radhi a appelé l’opposition à “prendre part au dialogue” pour réfléchir ensemble sur le devenir institutionnel et socio-économique des Comores.
Une main tendue à l’opposition
“Le pays nous appartient tous, nous devons être unis, se mobiliser, se parler, échanger, lever les ambiguïtés, briser la glace et penser à l’avenir du pays, à l’intérêt général”, a ajouté Mohamed Ahamada.La gestion, l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la vie quotidienne des Comoriens sont les thèmes prioritaires du “grand débat national” pour cette table ronde politique. Le dialogue est une des solutions qui permet d’éviter des malentendus ou des conflits et “renforcer la cohérence des politiques de développement durable du pays”.
Dans le cadre de l’engagement fondamental du parti Radhi sur le dialogue, le secrétaire générale par intérim Moumine Moussa Abdallah s’est félicité de l’initiative ayant permis au parti de se doter d’une série de propositions avant l’ouverture des travaux, appelant l’opposition à réviser sa position. “Je salue avec enthousiasme cette initiative du chef de l’Etat et nous disons que les militants du parti sont heureux et optimistes quant à la réussite du dialogue .Et Le plus important c’est que l’opposition aille à ces assises”, a-t-il ajouté.Selon lui, le dialogue permettra aux participants de mettre à plat les problèmes du pays et d’en dégager des solutions appropriées.
Le secrétaire général par intérim a encore fait savoir que le dialogue a été toujours “la voie du salut” pour réconcilier les gens et ouvrir des perspectives consensuelles au bénéfice du pays et de la population. “La vie chère des Comoriens a une place au débat du dialogue”, disait Moumine Moussa Abdallah. “Nous sommes optimistes, nous sommesplein d’espoir, et nous voulons absolument que ces discussions aboutissent pour le bien de notre société” , a-t-il souligné . Les acteurs du dialogue ont pour objectif d’assainir le cadre démocratique et espèrent sortir le pays, des malentendus politiques”, a-t-il conclu.
