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Ndzuani : des véhicules administratifs incendiés par des inconnus

Ndzuani : des véhicules administratifs incendiés par des inconnus

Politique | -

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Jusqu’ici rien a filtré des investigations des forces de sécurité, mais d’ores et déjà  les suspicions seraient, semble-t-il, dirigées contre les soutiens de l’ancien président anjouanais déchu, Mohamed Bacar, dont l’éviction par la force en mars 2008 a justement été commémoré la veille, samedi.

 

Les véhicules de service des commissaires anjouanais en charge des Finances et de la Santé ont été incendiés par des personnes, restées jusqu’ici inconnues, dimanche vers 2 heures du matin, respectivement à Mutsamudu et à Wani.

Alors que celui du commissaire aux Finances, Mohamed Soilihy, a été tout à fait calciné, le véhicule de fonction de Mohamed Rabion, le commissaire à la Santé, a pu être sauvé par des voisins, peu après avoir pris feu.

La simultanéité des deux incendies conforte la piste de l’acte criminel prémédité, actuellement suivi par les enquêteurs de la police et de la gendarmerie, d’après le peu de renseignements que l’on a pu recueillir auprès d’autorités insulaires.

Jusqu’ici donc rien a filtré des investigations des forces de sécurité, mais d’ores et déjà  les suspicions seraient dirigées contre les soutiens de l’ancien président anjouanais déchu, Mohamed Bacar, dont l’éviction par la force en mars 2008 a justement été commémoré la veille, samedi.

«L’enquête sera probablement orientée vers le clan de Mohamed Bacar. La police et la gendarmerie ont entamé leurs enquêtes tôt après les forfaits», nous a confié un proche conseiller du gouverneur Abdou Salami, sans plus de précisions, et sans expliquer pourquoi l’on suspecterait le clan Bacar.

«L’on ne comprend pas le mobile de ces actes. L’on pourrait les comprendre s’il y avait des gens lésés, mais là on se demande qui s’est senti lésé au point d’incendier des voitures», pense de son côté Mohamed Elhad Houmadi, conseiller du commissaire Soilihy.

Il ajoutera que dans la voiture de son patron se trouvaient des documents et les clés de son bureau, tous calcinés. Toutefois jusqu’en milieu de journée du lundi, aucune déclaration officielle de l’autorité insulaire n’a été faite sur cette affaire.



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