Des mines de roches ont éclaté, hier jeudi 7 mars, à l’ouest de l’île de Ndzuani, de Mdjamawe vers Sima, pendant le passage d’un convoi de véhicules des candidats de la Mouvance. Le candidat Azali Assoumani était à bord de l’un des véhicules formant le cortège. Al-watwan ne dispose pas d’informations suffisantes et claires sur cet incident. Interrogé par notre collègue qui devait couvrir le meeting de la Mouvance présidentielle, maintenu à Sima, le ministre de l’Education nationale, Mahamoud Salime Hafi a déclaré que ces mines ont été posées sur une zone montagneuse, entre Mdjamawe et Bwekuni pour «viser le convoi présidentiel».
Il a ajouté : «l’escorte «S 0» est passé mais une autre voiture était bloquée. Les éléments de l’armée se sont rendus sur place et ils ont tout découvert. D’ailleurs, les files de véhicules ont été visibles depuis la route», a-t-il expliqué. À l’entendre, les éléments de l’armée avaient commencé à ramasser les mines et engagé une opération de ratissage. «C’est à l’enquête de l’armée de tout dévoiler», a indiqué le ministre avant de préciser encore que Les voitures ont dû patienter quelques instants à cause de l’éboulement des roches.
Mahamoud Hafi s’est ensuite posé une autre question par rapport aux moyens utilisés par les auteurs de l’explosion. «Durant les récents évènements de Mutsamudu, il y a eu des mines. Est-ce que ce sont les mêmes mines ou autres chose», s’est-il interrogé. Il a en outre rassuré qu’il y a eu «cette petite panique et la route a été déblayée. Et, en ce moment (hier, Ndlr) nous sommes à Sima dans le meeting». «Le convoi a continué la route bien qu’il y ait certainement un petit arrêt pour vérifier le danger. Ceux qui ont fait cela ont pris la fuite car ce n’est pas facile de repérer qui que ce soit à cause du relief de l’île de Ndzuani. L’explosion a eu lieu au passage de la deuxième voiture du convoi», a-t-il précisé sous l’ambiance du meeting.
Quatre candidats
actuellement à Ndzuani
Quant aux dispositions prises face à des tels actes, Mahamoud Hafi a montré que ce sont des manœuvres dilatoires pour empêcher les élections. «C’est le même cas pendant le référendum. Une tentative d’attentat contre la vie du vice-président Moustadroine et aujourd’hui contre le chef lui-même. Mais, nous n’allons pas paniquer. Nous n’allons pas répondre par le feu. Pas du tout. Nous allons aux élections calmement et sereinement tout en restant vigilants», a-t-il affirmé.
Le ministre a fait savoir que le président Azali Assoumani est le chef de l’Etat en exercice et qu’il est en congé et qu’il reste tout de même le chef de l’Etat. «Il avait dit qu’il ne faut pas qu’il y ait de forte présence militaire, mais pour le moment à Ndzuani, il doit être quand même être en sécurité. Nous n’allons pas lâché», a-t-il confirmé. Pour l’insécurité au niveau de l’île de Ndzuani, Salim Mahamoud Hafi a répondu : «il n’y a pas d’insécurité mais certains veulent entretenir une forme de psychose. Les gens qui ont ces problèmes, on les connait. On sait qu’ils n’ont pas désarmé. Ils ont un objectif. Et cela a commencé depuis. Ils ne vont pas arrêter».