Arrivé à New-York dimanche dernier pour prendre part à la 80e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de l’Union des Comores a rencontré le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) António Guterres hier lundi 22 septembre à New-York. Le chef de l’Etat a d’abord salué «la contribution remarquable» du secrétaire général de l’Onu en faveur du développement des Comores. Lors des échanges entre les deux responsables, le président Azali Assoumani est revenu sur la question de l’ile comorienne de Mayotte.
Le dialogue pour résoudre le contentieux
Regrettant «les pratiques de la France» qui occupe illégalement l’ile depuis 1975, le chef de l’Etat a déploré «les pertes en vies humaines» en se fondant sur les récentes «révélations du journal Le Monde mettant en cause la Police aux frontières française, accusée d’avoir provoqué certains naufrages en mer», lit-ont sur la page Facebook de Beit-Salam. Pour résoudre le contentieux entre les Comores et la France au sujet de l’ile comorienne de Mayotte, le président Azali Assoumani a «réaffirmé l’attachement des Comores à l’esprit de dialogue». Il a demandé au chef des Nations Unies d’appuyer son pays dans «la recherche d’une solution respectueuse du droit international».
De son côté, le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a salué «le leadership du président Azali Assoumani» et «rappelé que l’Onu demeure engagée, notamment à travers le Comité spécial de décolonisation (C24), dans la quête de solutions justes et durables». La 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies est placée sous le thème «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains». Tous les dirigeants du monde vont s’exprimer à la tribune de l’Onu.
Selon le protocole d’Etat, le président Azali Assoumani prononcera son discours demain mercredi 24 septembre à 16 heures de New-York (23 heures à Moroni).