Le couple présidentiel sur le front diplomatique pour obtenir l’organisation aux Comores des jeux des îles de l’Océan indien 2023. Sur le sol mauricien où il est accompagné d’une forte délégation, le président de la République, soutenu par la première dame, multiplie les contacts avec ses homologues indocéaniques pour plaider en faveur de l’attribution des Comores de la future édition. Le pays est toujours dans l’attente d’organiser sur son sol, pour la première fois, « sa première édition » des jeux des îles de l’Océan indien. « On va aller jusqu’au bout », a déclaré le président Azali Assoumani à la sortie d’une rencontre avec les responsables du comité international des jeux. A Maurice où il a pris part à l’ouverture du 10 ème jeu des îles de l’Océan indien, le président de la République, accompagné de son épouse, prend son bâton de pèlerin pour convaincre le monde des jeux indocéaniques sur la capacité de son pays à organiser des évènements de dimension internationale.
Que ça soit dans les dîners officiels ou les tête-à-tête avec ses pairs de la sous-région, le président Azali Assoumani met tout son poids. A l’image de la rencontre qu’il a eue avec le premier ministre mauricien Pravind Jugnauth où il n’était pas seulement question des relations bilatérales entre les deux pays. Les deux autorités ont aussi échangé sur la volonté des Comoriens à vouloir organiser les Jioi 2023.
Il faut noter que le pays est en train de mettre fin, à un rythme soutenu, les soucis liés aux infrastructures sportives qu’il a tant faussé compagnie et lui a contraint à remettre le drapeau des jeux à d’autres pays à plusieurs reprises. Avec l’implication accrue des autorités, à la tête desquelles le chef de l’Etat, cette fois-ci tout semble être de bon augure. La construction du complexe sportif, flambant neuf, de Malouzini, par la Chine, les chantiers très avancés des infrastructures routières et la résolution, bien que la prestation reste jusqu’alors en dents de scie, de la question de l’énergie sont de bons arguments pour convaincre le Comité international des jeux (Cij). «Yes we can !»
M.Mbaé