L’ouverture de la première session ordinaire parlementaire de l’année 2018, a eu lieu, le vendredi 6 avril, à l’Assemblée nationale, comme prévu. Etaient présents à l’Assemblée nationale pour assister à cette cérémonie d’ouverture, les vice-présidents, Moustadroine Abdou et Abdallah Saïd Sarouma, respectivement vice-présidents chargés des ministères des Transports et de l’Agriculture ainsi que les ministres Souef Mohamed El-Amine, Mohamed Daoudou, Rashid Mohamed Mbaraka Fatma, Salime Mohamed Abderemane et Salime Mahamoud.
Pas de discours
On a noté l’absence du corps diplomatique accrédité en Union des Comores, qui assiste à chaque cérémonie d’ouverture de la première session annuelle, est toujours présent à Hamramba.
Il y a eu la lecture de quelques versets du saint Coran, l’hymne nationala suivi et l’appel nominal des députés. Et puis le chaos.
Des parlementaires issus de l’Union de l’opposition ont envahi le perchoir et arraché des mains du président de l’Assemblée, son discours et le maillet. Ce qui a empêché le président de l’institution de prononcer l’allocution.
C’est l’absence des représentants issus des conseils des îles de Ngazidja et Ndzuani, de la liste qui a mis le feu aux poudres. Le président de l’Assemblée, Abdou Ousseni a aussitôt essuyé le tir groupé des députés, Ali Mhadji (Crcen mouvement), Tocha Djohar, Mohamed Msaïdié et Ibrahim Mohamed Soulé.
Tous se demandent comment le président de l’Assemblée, Abdou Ousseni a pu interdire l’accès à l’hémicycle aux parlementaires désignés par les deux parlements insulaires.
Après des échanges verbaux assez houleux entre députés de l’opposition et le président de l’Assemblée nationale, ce dernier a levé la séance sans pouvoir prononcer son discours réservé à la cérémonie d’ouverture.
Ali Abdou