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Ouverture de la session parlementaire I Le président prône «paix civile et stabilité institutionnelle»

Ouverture de la session parlementaire I Le président prône «paix civile et stabilité institutionnelle»

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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Vendredi dernier dans l’après-midi a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la dernière session parlementaire de l’année après celle du mois d’avril. Cette session du mois d’octobre, traditionnellement appelée session budgétaire, prendra fin au mois de décembre prochain et a vu la présence de plusieurs personnalités dont certains membres du gouvernement. Le président de l’assemblée nationale, Moustadroine Abdou rappellera les travaux réalisés par la République populaire de Chine pour rénover le bâtiment et qui ont poussé l’actuelle législature à tenir trois sessions parlementaires au siège du défunt Conseil de l’île de Ngazidja.

 

Saluant les membres du nouveau gouvernement, Moustadroine Abdou a «réaffirmé sa disponibilité personnelle et celle des représentants du peuple à travailler avec l’exécutif dans le respect des responsabilités constitutionnelles dévolues à chacune des deux parties et conformément au principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs». Parcourant l’actualité nationale, le président de l’assemblée reviendra sur le dialogue national, la visite et les déclarations du commissaire paix et sécurité de l’Union africaine à «l’issue de sa dernière visite dans notre pays apportant sonsoutien à l’initiative du chef de l’Etat, sont à cet égard encourageantes».

Améliorer les conditions de vie de la population

Aussi, «je voudrais à mon tour saisir cette occasion pour exprimer le soutien sans réserve des représentans du peuple à cette initiative du chef de l’Etat. Naturellement les élus de la Nation que sont les députés, œuvreront à la réussite de ce dialogue politique inter comorien. J’invite aussi tous les autres acteurs de la vie politique de la Nation à avoir une posture constructive et à éviter toute surenchère en privilégiant l’intérêt supérieur du pays», a poursuivi le président de l’assemblée nationale pour qui «sans la paix civile et la stabilité des institutions il n’y aura aucune chance de réussir le développement du pays et améliorer les conditionsde vie de la population».

Moustadroine Abdou a également évoqué la crise liée à la vie chère qui secoue actuellement le pays. «Il y a eu une escalade de hausses des prix qui a touché les denrées de première nécessité aussi bien d’importation que de production locale.


Les principaux facteurs déclencheurs de ces hausses sont liés au contexte international de la pandémie de la Covid-19 qui a bouleversé l’économie mondiale», déclare Moustadroine Abdou qui estime qu’il est «réjouissant de constater que le gouvernement n’est pas resté insensible et a réagi avec diligence en adoptant des mesures courageuses de manière concertée avec les organisations représentatives du secteur privé».Sujet inévitable depuis deux ans maintenant :la pandémie de Covid-19.

Mais loin de revenir sur les chiffres, le président de l’assemblée nationale a mis l’accent sur les efforts déployés par les autorités et qui ont permis au pays d’être "classé dans la catégoriedes pays de la « zone verte » .Cela veut dire que la circulation du virus est de moins en moins intense,que la situation est maitrisée et qu'il n'y a pas de craintes à avoir vis-à-vis des voyageurs au départ et à l'arrivée de notre pays". Pour autant, "il convient de ne pas baisser les bras tant que le virus continuera à circuler et que ne seront pas atteints les objectifs fixés par les autorités compétentes en matière de vaccination de la population pour atteindre l'immunité collective".

Après le cyclone Kenneth en 2017

"Trois autres sujets sont significatifs ; des avancées enregistrées par le pays ces derniers mois.Il y a d'abord les avancées considérables obtenues dans la réalisation des infrastructures routière. Dans cette même période et à l'occasion de la visite de la directrice-Pays pour l’Union des Comores de la Banque mondiale, on a annoncé que l'enveloppe financière des projets soutenus par cette institution dans plusieurs secteurs de développement passe de 40 à 251 millions de dollars", a énuméré Moustadroine Abdou avant de faire savoir que "la dernière bonne nouvelle et non la moindre,qui vient d'être annoncée est la progression enregistrée dans la production de la vanille,principal produit d'exportation du pays et ce, à la satisfaction générale des acteurs du secteur".

 

Il rappellera que "ce secteur est de ceux qui ont été soutenu par les autorités gouvernementales après le cyclone Kenneth en 2017.Cette nouvelle vient s'ajouter au lancement récent du grand projet d'appui aux filières de rente et du développement rural financé par la France à hauteur de 7,3 milliards de nos francs. Voilà qui va booster l'ensemble du secteur de la production agricole, en particulier les filières de rente, à savoirla vanille, l'Ylang, le girofle".

 

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