L’Agence comorienne de coopération internationale (Acci) et l’Union des chambres de commerce ont procédé hier jeudi 22 avril à la salle de conférence du ministre des Affaires étrangères à Moroni, à un accord de partenariat pour le renforcement de la coopération économique. Les deux structures nationales seront appelées à mutualiser leurs actions et à travailler en synergie pour faciliter la mise en œuvre de projets qui seront retenus dans le cadre des partenariats publics-privés (Ppp). «La vision du chef de l’Etat, c’est de favoriser le dialogue entre le secteur privé et l’Etat et de donner également l’exemple à la jeunesse comorienne que notre pays ne se développera pas qu’à travers le secteur privé’’, a dit le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, qui promet de partager et vulgariser sa vision «de faire de cette diplomatie économique, le vrai pilier de la diplomatie comorienne».
Mise en relations avec
les entreprises étrangères
Le nouveau président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed, mesure l’importance d’un tel partenariat public-privé. «L’Acci va offrir à l’Uccia en termes de mise en relations avec les partenaires étrangers, de promotion des activités du réseau des chambres de commerce consulaires, encourager la promotion et faciliter le développement de la coopération Sud-sud au profit du secteur privé comorien», révèle-t-il. Le patron de la diplomatie comorienne Dhoihir Dhoulkamal, espère que ‘’cet accord entre l’agence de coopération et la chambre de commerce deviendra un gage du gouvernement pour renforcer ce dialogue avec le secteur privé. La signature de cet accord va rapprocher les Comores avec nos partenaires de développement économique’’.
Pour la directrice de l’Acci, Fatoumia Ali Bazi, ce partenariat demeure nécessaire. Elle permettra, selon elle, de créer une interface utile entre, d’une part, les acteurs économiques et les potentiels partenaires économiques extérieurs, d’autre part, via l’Agence comorienne de coopération internationale. Il s’agit, selon Fatoumia Ali Bazi, «de rapprocher les entreprises comoriennes aux investisseurs étrangers».
L’accord, selon elle, peut également «porter les aspirations de ces dernières en termes de fiscalité internationale, de facilitation des échanges auprès de nos interlocuteurs bi et multilatéraux».
Elle ajoute que «l’Acci participera à renforcer la coopération économique dans l’espace francophone, auprès de nos partenaires du monde islamique ou encore dans l’association des pays en développement membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques».
Le patron de l’Uccia salue le choix du gouvernement de faire de la diplomatie économique une des principales orientations stratégique de «notre» politique étrangère. Chamsoudine Ahmed estime que l’Uccia reste «un acteur incontournable, un outil stratégique dans la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat en matière de coopération économique.
Chamsoudine Saïd Mhadji
