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Parti Ridja : Parlant de dictature, l’opposition renvoyée dans ses cordes

Parti Ridja : Parlant de dictature, l’opposition renvoyée dans ses cordes

Politique | -   Mohamed Youssouf

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En conférence de presse, le Ridja se dit pleinement en phase avec les recommandations sorties des assises et se prépare à investir les régions pour sensibiliser la population. Lorsque l’opposition parle de dictature, au sein du Ridja, on invite les opposants à faire un tour dans des pays comme la Corée du nord ou la Biélorussie. “Ils râlent partout et pourtant c’est sur Al-watwan qu’ils le font et jusqu’à preuve du contraire, aucun d’eux n’est en prison. Non on est loin de la dictature” a réagi, le président par intérim du parti.

 

Une semaine après la clôture des assises nationales, le parti Ridja est revenu, en conférence de presse hier matin à Mangani, sur les recommandations dégagées. Les conférenciers en ont profité également pour tacler l’opposition qui serait destructrice et non constructive.

Concernant la présidentielle tournante, le secrétaire général du parti, estime que la constitution actuelle permettrait au président en exercice de candidater dans une autre ile en vue de renouveler son mandat. En revanche, selon les convictions personnelles, d’Ahamada Mohamed Baco, les nouvelles recommandations permettraient plutôt à une ile de renouveler son mandat de la tournante.

 

Dans l’état actuel des textes, juridiquement Sambi aurait pu candidater à Mwali mais il a voulu passer en force. Selon moi, les nouvelles recommandations laissent penser qu’au lieu du président, c’est l’ile qui peut renouveler son tour. La question qui se pose est de savoir si tous les Comoriens peuvent participer aux élections lorsqu’une ile en particulier cherche à renouveler son mandat a illustré l’avocat, Me Baco.


Le président par intérim du Ridja quant à lui, se félicite de la participation de sa formation aux assises en déclarant que les Comores sont “un pionnier et une référence mondiale” désormais. Abdillah Ahmed Ali informe que son parti va, dès la semaine prochaine, sillonner toutes les régions du pays pour promouvoir la sensibilisation autour des recommandations des assises.

Outre les assises, les conférenciers avaient à répondre aux partis de l’opposition quant ils parlent d’une dictature qui se serait installée actuellement.

 

L’opposition refuserait les conclusions des assises pourtant je ne pense pas qu’on devrait critiquer alors qu’on était absent. Mais ce qui me surprend, c’est lorsqu’elle crie à tout va qu’on est en dictature. Qu’ils fassent un tour en Corée du nord, en Biélorussie ou au Burundi là, où tous les opposants sont soit en exil ou tués. Ils râlent partout et pourtant c’est sur Al-watwan qu’ils le font et jusqu’à preuve du contraire, aucun d’eux n’est en prison. Non on est loin de la dictature a réagi, Abdillah Ahmed Ali.

 

Cette vision des choses est partagée par le secrétaire général du Ridja qui estime que la dictature, c’était il y a quelques années lorsque Saïd Larifou était tabassé à l’aéroport puis jeté en prison “sans raison apparente”.

Le parti de Saïd Larifou s’en prend également au gouverneur de Ndzuani “qu’il ne comprendrait pas”. “On ne comprend pas le gouverneur Salami dans la mesure où, au lieu d’être le gouverneur de tout Ndzuani, il se comporte en un gouverneur de clan ou de parti. Il faut qu’on arrête les petits calculs. Sambi détient Ndzuani depuis 2008 et on aimerait que Salami fasse le bilan” demande-t-il.

“Quant à la suppression de la Cour constitutionnelle, “nous embrassons cette idée parce qu’en 2007 et 2010, elle nous a volé les élections avant, en 2016, d’être à deux doigts de provoquer une guerre civile”, s’est écrié le secrétaire général du Ridja.

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