Hier jeudi 21 mars, au siège du parti Radhi, a eu lieu une déclaration commune de fusion des partis Radhi et Crc. Cette démarche vise à unir les forces politiques sous l’entité juridique originelle de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc). Cadres, militants et dirigeants des deux partis ont été présents pour ce moment historique.
La décision de fusion découle de la volonté partagée des partis Crc et Radhi de consolider une dynamique unitaire initiée sous le leadership du président Azali Assoumani. Cette initiative s’inscrit dans le contexte post-électoral et la nécessité de «garantir une gouvernance apaisée pour poursuivre les réformes et assurer la stabilité du régime». La vision commune repose sur le projet ambitieux du «Plan Comores émergent à l’horizon 2030», autour duquel les forces de la mouvance doivent se rassembler.
Le point de presse conjoint a été présenté par deux figures éminentes de ces deux partis, à savoir le ministre de l’Agriculture et secrétaire général du parti Radhi, Houmedi Msaidie, et le chef de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense, également secrétaire général national du parti Crc, Youssoufa Mohamed Ali dit Belou. Ils ont souligné l’importance historique de cette fusion et son alignement avec la vision du président Azali Assoumani pour l’avenir des Comores.
Pour le ministre Msaidie, cette fusion symbolise un pas vers la construction d’un grand parti politique, tout en rendant hommage au leadership visionnaire du président Azali. Il a rappelé l’engagement du président dans l’unité nationale et la résolution des crises passées, le qualifiant comme le meilleur président que l’Union Africaine ait connu.
De son côté, Youssouf Mohamed Ali a exprimé sa gratitude pour la solidarité entre les deux formations politiques, et a souligné le rôle central du président Azali dans les réformes politiques du pays. Il a assuré les militants de la mouvance présidentielle que cette fusion est un pas dans la bonne direction. Il a ensuite résumé l’unité retrouvée avec les mots : «Même direction, même bateau, ensemble pour l’avenir».
Par Dahalani Mohamed Salim