Le député Ahmadi Sidi souligne que l’objectif de cette initiative est de «renforcer le lien entre les députés et la population». Il estime que l’ouverture de ces bureaux parlementaires «facilitera davantage la communication avec les citoyens de leurs régions». Cependant, il admet ne pas avoir encore une connaissance complète des missions et des fonctions exactes de ces bureaux, ce qui explique pourquoi il n’a pas encore suivi le pas de ses collègues. Un frein qu’il espère « lever dans les mois à venir». De son côté, le député Ahmed Youssouf Abdou a partagé sa vision des bureaux permanents, qu’il considère comme «un moyen d’établir une relation plus étroite» avec les citoyens. «L’objectif des bureaux permanents est de nous permettre d’être proches des citoyens de nos régions afin de mieux recueillir leurs doléances», déclare-t-il. Il met en avant que cette initiative s’inspire de modèles adoptés par de nombreux pays développés, qui ont compris l’importance de créer une véritable proximité entre les députés et la population.
Dans ces bureaux permanents, des équipes seront chargées de «travailler directement avec les citoyens pour recueillir leurs doléances, alléger leur charge quotidienne et répondre à leurs interrogations». Cette initiative s’inspire des pratiques des pays développés, où les bureaux permanents favorisent une gestion plus efficace des préoccupations locales et offrent aux citoyens un accès direct à leurs députés. Le député de Moroni Sud souligne également qu’avec le mot d’ordre de «renouveau», «il est nécessaire qu’un député dispose d’un bureau permanent pour répondre aux attentes et mener à bien les missions qui lui sont assignées».
Les bureaux parlementaires ont des missions clairement définies, notamment la réception des doléances des citoyens. Ahmed Youssouf Abdou précise que «des personnes présentes dans ces bureaux recueillent les doléances, écoutent leurs souhaits et répondent à leurs questions selon les préoccupations et priorités locales». Ces informations sont ensuite «rapportées à leur député afin d’envisager les solutions idoines ». Le député rappelle que «dans les pays développés, les élus fonctionnent ainsi, en proposant, par exemple, des solutions pour les routes et d’autres évolutions».
«Quant au fonctionnement, pour les pays développés, les élus bénéficient de budgets spécifiques pour soutenir leurs actions, mais malheureusement notre pays ne dispose pas encore des moyens nécessaires mais nous essayons d’imiter les pratiques des nations qui ont réussie», poursuit dans ses explications le député.Ainsi, bien que l’ouverture des bureaux parlementaires aux Comores soit encore en phase d’expérimentation, cette démarche est considérée comme « une étape essentielle pour une démocratie plus inclusive et proche des réalités quotidiennes des citoyens».