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Petit-déjeuner de presse : Souef Mohamed El-Amine fait le tour de l’actualité

Petit-déjeuner de presse : Souef Mohamed El-Amine fait le tour de l’actualité

Politique | -   Maoulida Mbaé

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Les assises nationales, l’Union de l’opposition, la démission de Jacob Zuma, les élections à Madagascar… le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, est revenu, dans son désormais traditionnel petit-déjeuner de presse, sur les grandes questions qui font l’actualité nationale et internationale. Tour d’horizon.

 

Le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, a tenu samedi 17 février, à l’hôtel Retaj, son rituel petit-déjeuner de presse. Il a fait, comme de coutume, le tour d’horizon de l’actualité nationale et internationale. Au niveau national, il est revenu, bien sûr, sur les assises nationales qui se sont déroulées du 5 au 12 février dernier. D’aucuns s’interrogeraient sur la réelle nécessité de ces assises dans une période de stabilité.

Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est cette stabilité qui a rendu possible la tenue de ces assises, les Comoriens ayant pu s’asseoir et discuter ensemble à tête reposée. Il était, selon lui, nécessaire de tenir ces assises en vue de donner une nouvelle orientation à notre pays. Il rappellera qu’aucune décision ne sera prise sans l’accord du peuple comorien.

 

Les conclusions des assises vont être soumises au peuple. Je ne sais pas par quelle voie, congrès ou référendum, mais aucune décision ne sera prise sans l’accord préalable du peuple, dit-il.

 

Souef Mohamed El-Amine reviendra ensuite sur son récent voyage au Japon. Il a été notamment question de la libre circulation dans l’espace indopacifique et de l’accord sur la pêche. Le Japon s’est dit disposé à accompagner les Comores dans leur projet d’industrialisation du secteur.

Le ministre des Affaires étrangères évoquera également le cas de l’opposition, empêchée de se rendre à Mwali à l’occasion de la célébration, le 17 février, des Accords de Fomboni. Il affirme que l’opposition n’a jamais été interdite de tenir des manifestations. Ce qui leur est reproché, explique-t-il, c’est cette

 

propension à vouloir agir dans l’ombre, laissant penser qu’ils sont en train de fomenter un mauvais coup.

 

La décision de les empêcher de se rendre à Mwali répond, avance-t-il, à un impératif de sécurité. Le patron de la diplomatie comorienne réagira ensuite sur la sortie, mercredi 14 février, de l’avocat de l’ancien directeur de la Banque fédérale de commerce, Amine Halawi. Pierre-Olivier Sur avait brigué la menace de faire condamner les Comores pour “détention inhumaine”.

Le ministre des Affaires étrangères évoque des propos “inadmissibles”. L’avocat, martèle-t-il, “n’a de leçons à donner à personne”. Il précise qu’un projet est à l’étude avec l’Union européenne en vue de la construction d’une nouvelle prison répondant aux normes.

Souef Mohamed El-Amine s’est attardé ensuite sur l’actualité internationale. Il a commencé par présenter les condoléances de l’Union des Comores au gouvernement américain suite à la fusillade qui a fait, mercredi 14 février, 17 morts dans un lycée de Floride. Il évoquera la nécessité, pour les États-Unis, de revoir leur politique sur le port d’arme. Le ministre des Affaires étrangères a ensuite abordé les tractations en Afrique du Sud qui ont conduit à la démission de Jacob Zuma.

“On ne peut envisager le développement des Comores sans le soutien de l’Afrique du Sud”, laisse-t-il entendre. Il a affirmé que l’Union des Comores va entrer en contact avec les nouvelles autorités sud-africaines afin de poursuivre la coopération entre les deux pays

. Autre sujet d’actualité, l’organisation prochaine des élections à Madagascar. “Quand il y a une crise à Madagascar, elle se fait irrémédiablement ressentir aux Comores”, explique-t-il. Les autorités vont donc suivre avec attention l’évolution de la situation et en même temps progresser sur la mise en place de la commission mixte Comores-Madagascar.

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