A Moroni, la marche a été conduite principalement par des hauts responsables de l’opposition dont Hassane Ahmed El Barwane, Ibrahim Abdourazakou (Razida) et le député de Moroni Sud Msaidie. Les manifestants ont été dispersés aussitôt par les forces de l’ordre 3 minutes après le départ de la mosquée Al Qasim. Les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser les manifestants.
Quelques heurts ont éclaté dans le quartier Gobadjou entre les manifestants et les forces de l’ordre.
A Mbeni, chef lieu de la région de Hamahame où est originaire le chef de l’opposition Mohamed Ali Soilih, des partisans du parti CRC avaient tenté d’empêcher les manifestants, en vain. C’était sans compter sur la détermination des leaders du collectif des partis de l’opposition. La marche a eu lieu et a été clôturée par un rassemblement.
A Koimbani, malgré la note du préfet de la région interdisant tout rassemblement et toute manifestation publique, celle-ci n’a pas été respectée. La marche a eu lieu, après la prière de vendredi. Youssouf Boina, secrétaire général de l'UPDC et Dr Chakour, porte-parole du parti JUWA, ont pris la parole devant des centaines de personnes rassemblés à la place Changani.
Dans la ville de Ntsoudjini, le député Oumouri Mmadi Hassani a été rejoint par le député Ali Mhadji et Raul Delapeyre. Plusieurs autres leaders politiques ont conduit la marche de l’opposition dans la cité de Msa Fumu, fief de l’ancien gouverneur de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilhi.
A Mitsamiouli, un rassemblement a eu lieu à la sortie de la mosquée après la prière de vendredi. On a pu noter la présence, ici aussi, de plusieurs personnalités de l’opposition dont l’ancien ministre Mmadi Ali et le chargé de missions de l’opposition Abdillah Mouigni (Satellite).
Sur l’île de Ndzuani, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue à Mutsamudu et dans la région de Nyumakele. La marche s’est déroulée sans heurts contrairement à Mutsamudu.
Dans la capitale d’Anjouan, les manifestants venus de plusieurs localités de l’île, ont été dispersés par les forces de l’ordre. De nombreux pancartes et banderoles appelaient à la « libération de l’ex président Ahmed Abdallah Sambi » mis en résidence surveillée depuis deux semaines par une note signée par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur.