L’association « Moroni Mayendeleyo » en partenariat avec la gouverneure de l’île autonome de Ngazidja a organisé samedi au foyer des femmes de Moroni une rencontre d’échanges entre la coordination du dialogue et les femmes de Ngazidja. Objectif : sensibiliser la femme comorienne et l’aider à adhérer à l’initiative du dialogue prôné par le chef de l’Etat.
La rencontre a mobilisé des officiels dont le ministre Bianrifi Tarmidhi assurant l’intérim du chef de l’Etat, de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, de la ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou, du coordinateur du dialogue national Mohamed Toihir, du secrétaire général du gouvernement ainsi que d’une foule immense composée de femmes issues des différents coins du pays.
Une opportunité pour exprimer ses points de vue
Dans son discours, la gouverneur de l’île Mhoudine Sitti Farouata a remercié les femmes “ d’être venues si nombreuses pour répondre à l’urgence patriotique en prélude de la tenue du dialogue national prévu le 28 février prochain. Cette initiative voulue par le chef de l’Etat Azali Assoumani afin que les comoriens se rencontrent, se parlent et dialoguent ensemble pour la perspective d’un avenir meilleur pour le citoyen comorien. C’est une chance pour les Comores et un geste fort pour notre démocratie. Ce dialogue est le lien d’un engagement volontariste de femmes que nous sommes pour renforcer les droits acquis mais également conquérir encore plus l’espace dans tous les domaines politiques, économiques et sociaux. Notre forte mobilisation aujourd’hui est la preuve de notre dynamisme, de notre détermination à concretiser l’ambition du chef de l’Etat”.
La locataire de Mrodju a terminé ses propos en exhortant la femme comorienne à s’engager davantage en politique et à saisir, selon elle, “cette opportunité qui s’offre à nous pour prendre la parole mais également nous investir massivement dans la politique comme dans tous les autres domaines qui définissent la destinée de notre pays”.
Pour sa part, le coordinateur du dialogue national, Mohamed Toihir a rappelé la nécessité et l’importance d’un dialogue. Pour lui, “le dialogue est très nécessaire pour la paix et la stabilité d’un pays et je suis honoré d’être choisi pour mener cette mission. Pour cela, je ne peux que remercier le chef de l’Etat pour la confiance qu’il a placée en moi”.
La conseillère technique de l’association « Moroni Mayendeleyo » a, quant à elle, souligné l’opportunité pour l’association et toutes les femmes comoriennes de Ngazidja de se concerter avec la coordination du dialogue, pour étudier et renforcer les actions et les engagements des femmes en tant que partenaires, “pour qu’ensemble on relève les défis de celles-ci dans la vie sociopolitique du pays. Les efforts sont à consentir dans la gestion conjointe dans les institutions et dans les associations où l’implication du genre féminin est déplorable alors que ces dernières ont des connaissances et qualités requises pour diriger de telles structures”, a-t-elle ajouté.
Mhoudini Yahaya