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Politique I Le Front commun «se range derrière» Mohamed Ali Soilihi

Politique I Le Front commun «se range derrière» Mohamed Ali Soilihi

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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Début février, les leaders de l’opposition installés en France ont choisi l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi pour diriger leur coalition. Un choix acté par les opposants restés au pays sous la bannière du front commun de l’opposition. Récemment, des opposants comme Achmet Said et Mahamoud Ali Mohamed, de l’Anc avaient exprimé leur désapprobation par rapport à la désignation de l’ex-vice-président chargé des Finances, condamné dans l’affaire de la citoyenneté économique.

 

L’heure du rassemblement a sonné dans les rangs de l’opposition ? Quelques semaines après la réunion tenue le 5 février en Île-de-France à l’issue de laquelle, l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi a été désigné chef de file pour mener le combat, le Front commun vient de se prononcer sur cette décision. Dans une conférence de presse organisée, hier jeudi au restaurant Le Select à Moroni, des opposants qui militent au sein de ce groupe ont dit prendre acte de ce choix.

Des élections transparentes et incontestables en 2024

C’est ce qu’a déclaré, le secrétaire général du front commun, Hassane Ahmed El-Barwane. L’ancien ministre de l’Economie sous Ahmed Abdallah Sambi a annoncé que ce groupement désormais élargi rendra publiques par contre d’ici le mois de mars, les conditions qui permettront à l’opposition de prendre part aux élections, prévues pour l’année prochaine. Djanfar Abasse, du “mouvement Ndzuani Unie”, a cité, entre autres, la libération des personnalités dernièrement condamnées.


Récemment, des opposants comme Achmet Said et Mahamoud Ali Mohamed, de l’Anc avaient exprimé leur désapprobation par rapport à la désignation de l’ex-vice-président chargé des Finances, condamné dans l’affaire de la citoyenneté économique. Mais pour Ibrahim Ali Mzimba, présent à la conférence de ce jeudi, Mamadou répond bien aux critères de rassembleur, en raison notamment de son expérience, mais pas seulement.


Au sujet de la feuille de route sur les élections de 2024, l’ancien président du conseil de l’ordre a révélé qu’une commission dont Me Mahamoud Ahamada fera partie de ses membres, se penchera dessus. L’enfant de Mbadjini reviendra aussi sur l’élection d’Azali Assoumani à la tête de l’Union Africaine qui, selon lui, n’a rien de miraculeux. Il précisera que la charte fondamentale de l’organisation continentale prévoit bien que tous les pays doivent à tour de rôle présider les destinées de l’Ua. Ce n’est qu’une question de temps et de générations.


L’ancien ministre des Affaires étrangères, Ibrahim Ali Mzimba, attend plutôt que le nouveau président de l’Union africaine donne l’exemple en termes de transparence pendant les prochains scrutins. Car “organiser des élections crédibles est encore possible” a souligné l’ex ministre, Mohamed Abdou Soimadou qui appelle tous les leaders au rassemblement pour mettre fin au régime.


Il citera les cas de Sambi et d’Ikililou, “arrivés au pouvoir à l’issue d’élections globalement jugées transparentes”. Le Front commun dans son ensemble, lui, veut surtout que peu importe le nom du prochain président, au moins qu’il soit reconnu pour sa légitimité par tous les camps. S’agissant des dernières lois qualifiées de “liberticides par certains”, Me Mzimba, lui estime qu’elles doivent être mises de côté.

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