Le Rassemblement démocratique des Comores (Rdc), un des six partis politiques reconnus dans le pays, a tenu un point de presse samedi 31 décembre 2022 au restaurant Le Select à Moroni, quelques heures avant la nouvelle année 2023. Les conférenciers ont souhaité «les meilleurs vœux à la population comorienne, et au président de la République», estimant que «l’année 2022 a été bien passée en termes de gestion du pays par le chef de l’Etat et son équipe».

«Plusieurs lois adoptées»

Dans son introduction, le porte-parole du parti (Rdc), Mohamed Djaoid Saïd a abordé quatre points : les lois adoptées au cours de la dernière session parlementaire, la gestion de la Covid-19, l’inflation et la candidature de l’Union des Comores à la présidence de l’Union africaine. «Nous avons passé une année riche. La paix est au rendez-vous. Nous prenons cette occasion pour féliciter le gouvernement, ainsi que nos députés parce que plusieurs projets de loi soumis aux députés par le gouvernement ont été adoptés à l’unanimité. Et ce sont des textes qui vont faciliter la vie des citoyens comoriens. Il ne reste que leur promulgation par le président de la République» a-t-il introduit avant de féliciter le gouvernement et l’institution judiciaire après la tenue du dernier procès sur la citoyenneté économique.

Le porte-parole du Rdc n’a pas manqué de souligner les effets de la crise actuelle. «Le monde est frappé par la Covid-19 et la guerre en Ukraine qui ont impacté la situation économique mondiale, ce qui a engendré plusieurs conséquences sur la vie des millions de citoyens du monde. La manière dont notre gouvernement a pu gérer la Covid-19 et l’inflation est à féliciter. Le gouvernement a accordé plus de cinq milliards cinq cent millions au secteur privé avec un taux réduit pour faciliter la vie du citoyen comorien» a-t-il expliqué.

«Présidence de l’Union africaine»

Mohamed Djaoid Saïd a enfin abordé la question de la candidature du président de la République à la présidence de l’Union africaine. Il a souligné que «parmi les critères d’éligibilités c’est «la paix et la stabilité» qui, selon lui, règnent dans le pays. Il rappellera que «depuis deux ans, le président de la République a été élu 2ème vice-président de cette institution continentale. Et, aujourd’hui il brigue la présidence, cela confirme sa personnalité et son expérience dans les processus de paix, gage de tout développement dans chaque pays. Nous sommes derrière lui et nous comptons bien mener et réussi ce combat à terme», a-t-il conclu.

Par Faissoil Fatihoudine et Hadidja Moindjié (stagiaires)