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Politique : Le ministre de l’Education rejoint la Crc

Politique : Le ministre de l’Education rejoint la Crc

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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Moindjie Mohamed Moussa, ministre de l’Education nationale a annoncé avant-hier, mercredi en fin d’après-midi, qu’il rejoint la Convention pour le renouveau des Comores (Crc). Il emboite ainsi le pas au secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, Soilihi Mohamed Djounaid qui, lui aussi, a déclaré son adhésion au parti du pouvoir il y a quelques jours.

 

 Mais à la différence de ce dernier, Moindjie Mohamed Moussa jusqu’ici secrétaire général du Mouvement républicain intègre avec armes et bagages car il s’amène avec lui son mouvement, soit plus de «1.000 membres». Désormais, le Mouvement républicain n’est plus, mais cela n’est en soi pas un problème puisque «nous nous retrouvons dans le message véhiculé par le chef de l’Etat Azali Assoumani et les valeurs incarnées par la Crc», affirme Moindjie Mohamed Moussa. Pour lui, il s’agit d’un sacrifice pour l’intérêt supérieur de la Nation. «Nous prenons ainsi l’histoire à témoin et apportons notre part dans la construction de notre pays. Nous avons décidé de rejoindre la Crc parce que nous croyons en la politique prônée par le chef de l’Etat laquelle doit nous conduire vers l’émergence à l’horizon 2030».


Pour le secrétaire général de la Crc, Yahaya Mohamed Illiassa, son parti est une formation politique d’ouverture, de débat et de respect mutuel. A l’en croire, l’adhésion de Moindjie Mohamed Moussa et son mouvement ne signifie absolument pas que leurs idées vont disparaitre, loin de là. «Nous sommes ouverts à toutes les idées et nous ne nous renfermons pas dans les nôtres», a-t-il souligné.


Le patron du parti au pouvoir reviendra ensuite sur l’homme pour qui cette adhésion «est logique au vu de ce que tu es et de ce que tu incarnes. Ce n’est pas anodin si le président Azali Assoumani t’a choisi pour être à la tête de l’Education nationale». Yahaya Mohamed Illiassa ne manquera pas de livrer quelques idées sur la façon d’être de la Crc. «Nous nous sommes toujours pliés aux résultats des scrutins. Quand il a fallu quitter le pouvoir parce que le peuple ne nous a pas confié sa confiance nous l’avons fait. Quand nous avons été battus dans des élections on a accepté les résultats. Notre opposition a toujours été saine et respectueuse des textes qui régissent ce pays et des hommes et femmes de notre nation», tiendra-t-il à préciser.

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