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Première session parlementaire 2022 I L’Assemblée, préoccupée par l’inflation, appelle au dialogue public-privé

Première session parlementaire 2022 I L’Assemblée, préoccupée par l’inflation, appelle au dialogue public-privé

Politique | -   Chamsoudine Said Mhadji

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Ouvrant officiellement la première session de l’année 2022, le président de l’Assemblée Moustadroine Abdou a plaidé pour la paix et le suivi des conclusions du Dialogue inter comoriens. «Les recommandations du dialogue national, confirment que le peuple aspire à une vie meilleure, pour y parvenir, le pays a besoin de paix…».Plusieurs avant-projets de lois issus des recommandations du dialogue national sont attendus à l’Assemblée nationale à cette cession d’avril.

 

Le président de l’Assemblée nationale, a ouvert vendredi 1er avril, la première session de l’année 2022. La cérémonie a eu lieu en présence des élus de la nation et des membres du gouvernement. Un seul discours a été prononcé : celui du président. Moustadroine Abdou, est revenu longuement sur l’actualité en insistant sur le dialogue inter comoriens.«Les recommandations du dialogue national, confirment que le peuple aspire à une vie meilleure pour y parvenir, le pays a besoin de paix, de stabilité, de cohésion sociale et nationale», a fait savoir le patron du palais du peuple. Il a montré que le président de la République s’est «engagé à mettre en œuvre dans la mesure du possible, les recommandations pertinentes qui en sont sorties». L’ancien vice-président de l’Union des Comores a renouvelé l’engagement de l’Assemblée d’ «accompagner le gouvernement sur le plan politique et législatif dans la mise en œuvre des recommandations du dialogue».


Sans préciser le nombre, le directeur de cabinet du président de la République, Daniel Ali Bandar, (lire ci-dessous), a fait savoir que plusieurs avant-projets de lois seront transmis au bureau à l’Assemblée pour leur examen pendant cette session d’avril. Le chef du parlement a aussi parlé de l’inflation.Il a souhaité bon ramadhwani à tous les Comoriens et a montré que «la problématique de la vie chère préoccupe les autorités de notre pays. Dans le contexte actuel du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, il est à craindre que les conditions d’approvisionnement des denrées de première nécessité ne s’aggrave», dit-il avant d’insister sur l’établissement d’une «collaboration franche entre les autorités et les opérateurs économiques à travers le le dialogue public-privé déjà existant» afin de trouver des réponses à la hausse des prix. «Le but est d’éviter que les prix des produits importés ne viennent tirer vers le haut le niveau des prix des produits locaux dont la population a le plus besoin tout au long du mois de ramadhwani».


Moustadroine Abdou a, par ailleurs, évoqué la diplomatie parlementaire dont il est le garant. Il a informé, dans son discours, sa participation à la «23ème conférence de l’Union interparlementaire Arabe au Caire en Egypte». Une conférence qui s’est penché sur «le rôle des parlements arabes dans l’intégration économique et l’activation du rôle des femmes arabes. La préservation de l’Unité arabe. Le renforcement de la coopération parlementaire comme pilier de la solidarité, etc.».

La diplomatie parlementaire

Après l’ouverture de la session, le président de l’Assemblée a organisé un point de presse pour revenir sur les travaux de la 9ème session plénière de l’Assemblée internationale pour la tolérance et la paix qui a eu lieu aux Emirat arabes unis. Un évènement qui avait comme but d’échanger sur les moyens de lutter contre les conflits et «de faire arrêter les guerres dans le monde». Moustadroine Abdou a indiqué que la dernière session du conseil global pour la la tolérance et la paix (Cgtp) s’est focalisé sur la guerre russo-ukrainien. «Le conflit qui oppose actuellement la Russie et l’Ukraine a impacté les travaux de cette 9ème session plénière et appelle à accentuer la mobilisation pour la défense de la paix».

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