Dans un souci de donner le maximum de crédibilité et de transparence à la prochaine élection présidentielle, le président de l’Union multiplie les rencontres avec les différents partenaires internationaux. Après l’Organisation internationale de la francophonie et l’Union européenne, la Commission de l’Océan indien (Coi) a acté sa présence aux Comores dans le cadre des élections à venir et ce, au terme de la rencontre tenue, hier matin, à Beit-Salam, entre le président Azali Assoumani, le vice-président des Seychelles, Vincent Mériton, et le secrétaire général de la Coi, Hamada Madi Boléro. «Sur une invitation des autorités comoriennes, nous sommes ici dans le cadre d’une mission d’observation et d’écoute en préparation des élections présidentielles du 24 mars à venir. Je tiens à préciser que nous sommes neutres, le tout dans le respect de la souveraineté des Comores. Nous serons aux Comores dans la période pré-électorale, pendant les élections comme observateurs et après les élections parce que les Comores sont des îles sœurs de l’Océan indien», a expliqué l’autorité seychelloise. Vincent Mériton estimera que toutes les dispositions seront prises pour assurer la transparence des élections.
Transparence et crédibilité
«On a rencontré toutes les parties prenantes, à commencer par le ministère en charge des élections, la Ceni, la Cour suprême, les candidats, les différentes personnalités de Mwali et Ndzuani, entre autres. Les différentes parties se sont largement exprimées et ont affiché leurs craintes et leur scepticisme. Elles ont demandé à ce que les élections soient sécurisées et transparentes. De notre côté, on transmet ces messages aux autorités et au niveau de l’Océan indien, nous verrons comment travailler avec l’Union africaine pour avoir des observateurs», affirme-t-il avant de concéder que «dans chaque démocratie, les gens peuvent s’exprimer, critiquer. Les critiques sont acceptées dès lors qu’elles contribuent au processus démocratique. Nous devons accompagner les Comores et faire en sorte que ses atouts soient exploités au profit du peuple comorien».
Pour le chef de la diplomatie comorienne, «la Commission de l’Océan indien est solidaire avec l’Union des Comores, raison pour laquelle, elle a répondu favorablement à l’invitation des autorités comoriennes». Le ministre comorien des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, insistera sur le fait que les représentants de la Coi «ont pu rencontrer les représentants des organisations et structures en charge de l’organisation des élections. Ils ont également pu visiter les trois îles. Il fallait qu’ils se déplacent pour s’enquérir de la situation avant les élections afin d’éviter que les partenaires viennent et s’estiment mis sur les faits accomplis». Il informera de l’arrivée prochaine d’une mission de l’Union africaine toujours dans le cadre d’une observation de la situation avant l’organisation des élections présidentielles.
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