Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a reçu hier jeudi dans la matinée au palais de Beit-Salam, les ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques, consulaires et des organisations internationales accrédités à Moroni à l’occasion des vœux de nouvel an.
Dans son discours, le doyen du Corps diplomatique, docteur Hamad Mohammed Al Hadjiri, ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite a présenté, au nom de tous ses collègues, les meilleurs vœux de bonheur au chef de l’Etat ainsi qu’au peuple comorien à l’occasion de la nouvelle année 2021.
Le diplomate espère que 2021 soit une année de bonheur, de sécurité, de paix et de prospérité pour l’Union des Comores et que le Tout-puissant élimine la pandémie de Covid-19 pour le bien du monde entier.
Le docteur Hamad Mohammed Al Hadjiri a fait savoir que l’Union des Comores est parmi les pays qui ont fait face à cette pandémie d’une manière «rationnelle caractérisée par la transparence, la sérénité et la responsabilité». «Nous prions que cette dynamique reste un facteur efficace pour continuer à maîtriser la situation dans le pays, notamment sur l’île de Mwali», a-t-il espéré.
Il a ainsi tenu à rassurer le chef de l’Etat de la coopération et du soutien entier de la communauté internationale de tous ses efforts pour faire des Comores une nation émergente, notamment en renforçant la coopération pour atteindre les résultats de la conférence de Paris pour le développement de l’Union des Comores et que 2021 soit l’année du travail et de l’espoir. Pour sa part, le président de la République a remercié le doyen du corps diplomatique et a formulé en retour les vœux de bonne santé, de bonheur et de prospérité à ses proches et collaborateurs.
La réconciliation entre les pays du Golfe
Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour souhaiter la bienvenue aux Comores, aux nouveaux ambassadeurs, notamment Francois Xavier Batalingaya, tout nouveau coordonnateur résidant du Système des Nations-unies en Union des Comores. Le chef de l’Etat s’est dit satisfait de la réconciliation entre Royaume d’Arabie Saoudite et l’Émirat du Qatar qui met fin à une crise diplomatique dans la région du Golfe.
Le président de la République n’a pas manqué de rappeler l’année 2020 qui, selon lui, a été une année éprouvante pour le monde entier et qui restera dans les annales de l’histoire, comme étant l’année la plus grave en matière de crise sanitaire.
Concernant la recrudescence des cas dans l’île de Mwali, le chef de l’Etat a déclaré que «c’est une manière de nous rappeler qu’il ne faut pas baisser la garde, que le combat contre le fléau continue et que la vigilance doit rester de mise.»
L’année 2020 a également eu son lot d’horreur et de barbarie à travers le monde, avec notamment la montée du phénomène migratoire et celui du terrorisme. Ainsi, il a renouvelé renouvelé sa solidarité, en particulier à la France et aux pays du Sahel, dans la lutte contre les groupes terroristes.
Azali Assoumani a souligné que la crise de la Covid-19 a bien contraint les pas à revoir leurs stratégies de développement et de croissance. A ce sujet, le chef de l’Etat rappelle que «comme à l’accoutumé, nous comptons sur vous et nous attendons de la part de nos partenaires, bi et multilatéraux, l’appui et l’expertise nécessaire, en vue de bâtir un pays économiquement et socialement fort, pour y renforcer la démocratie et l’Etat de Droit».
Yahya Zakaria
