Le bras de fer pourrait se poursuivre encore au sein du parti Juwa entre ceux qui veulent participer aux prochaines élections et l’aile dure qui refuse toute participation. La formation politique de l’ancien raïs Ahmed Abdallah Mohamed Sambi s’apprêtait, selon de nombreuses indiscrétions, à organiser des primaires pour départager pour ceux qui voudraient porter la couleur du parti, mais un communiqué signé par le secrétaire général, Ahmed Hassane El-Barwane, vient de mettre un coup d’arrêt au processus.
«Suite à la réunion du bureau exécutif national et à celle du conseil politique national, tenues successivement le samedi 21 octobre et le dimanche 22 octobre 2023, il est convenu que notre parti ne participe pas en tant qu’organisation politique indépendante aux élections d’Azali Assoumani, prévues en janvier et février prochains», tranche le communiqué. Celui-ci estime qu’en tant qu’entité politique, membre du Front commun, il s’attache à respecter ses engagements. Qui sont, entre autres, l’opposition «à la tenue de ces élections, dès lors qu’il y a absence des garanties sûres pour la sécurisation entière et concrète du scrutin, dans toute le processus électoral en amont et en aval».
Un bis repetita
Et le document d’indiquer, qu’il n’y aura «aucune consultation de ses militants, dans aucune élection primaire, comme le prétendent certains membres du parti favorables au scrutin». Un bis repetita des présidentielles de 2016, qui a vu cette formation politique, divisée plus que jamais en plusieurs tendances, entre ceux qui formeront une coalition avec le candidat Azali Assoumani, Mohamed Ali Soilih et Mouigni Baraka Said Soilihi.