Pourquoi les Comoriens doivent opter pour sa personne ? Tout d’abord, les Comoriens auront à choisir un programme et dans ce contexte, le meilleur d’entre eux, est présenté par le président-candidat avec en point d’orgue sa volonté de faire atteindre les Comores au rang d’un pays émergent à l’horizon 2030. Il n’est point ici de revenir sur son bilan des deux dernières années ô combien positif. Il s’agit de se plonger sur son programme pour le prochain mandat présidentiel pour se convaincre de la pertinence des projets avancés.

Tout d’abord et avant toute chose, le locataire de Beit-salam aujourd’hui en congé mise plus que tout sur l’unité, la stabilité et la cohésion du pays raison pour laquelle, il s’engage à s’y donner corps et âmes pour inculquer aux Comoriens, le sentiment d’appartenance à un pays, à une nation. C’est en finissant avec l’identité insulaire que le combat pour le développement du pays sera gagné. Azali Assoumani place la lutte contre la pauvreté au centre de son programme social et pour parvenir à l’élimination de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vies des populations, il s’engage à tout mettre en œuvre pour relancer la croissance économique.

Une lutte intense contre la pauvreté

Tout d’abord, l’émergence rime avec bonne gouvernance raison pour laquelle sur le plan politique, le candidat de la mouvance présidentielle entend parachever le processus de décentralisation du pays, poursuivre les reformes aux fins de moderniser l’administration comorienne, procéder à des réformes et au renforcement du cadre légal et règlementaire des secteurs clefs qui participent au développement du pays. Dans ce même volet, Azali Assoumani accorde une importance particulière à la question de notre île sœur Mayotte. C’est ainsi il prévoit un recadrage de notre diplomatie pour gestion rationalisée et durable de la question de Mayotte. La justice est régulièrement décriée dans notre pays, c’est pourquoi avec Azali Assoumani, il sera question de réforme et de modernisation dans le but de gagner en transparence, en équité, en crédibilité et en efficacité. Il nous faut une justice proche des justiciables et qui inspire confiance en créant notamment l’école nationale de la magistrature ou encore la révision de la loi portant organisation judiciaire, la réhabilitation et la construction de nouvelles prisons répondant aux standards mondiaux…
Quant à la gouvernance économique qui demeure un défi majeur pour le prochain quinquennat, les priorités se font sentir dans tous les secteurs. C’est en suivant cette logique que les constructions et réhabilitations d’infrastructures sont appelées à s’intensifier. Des projets en instruction quant aux infrastructures portuaires, aéroportuaires et routières seront poursuivis et exécutés. Ils concernent notamment l’amélioration de la connectivité aérienne en vue de booster les échanges commerciaux avec les marchés régionaux, poursuivre les chantiers routiers qui impliquent la construction et la réfection des routes principales et secondaires sur l’ensemble du territoire.
Pour soutenir considérablement l’économie, le programme mis en place consiste à mettre les projecteurs sur le développement des petites et moyennes entreprises en structurant les entités informelles mais aussi et surtout en créant un fonds destiné à l’accompagnement des initiatives de création d’entreprises et le développement de l’économie numérique sans oublier la nécessité de mettre en place des zones spécifiques destinées aux activités économiques. Pour faciliter la libre circulation des personnes et des marchandises, il est projeté la construction de ponts maritimes devant relier les îles. D’autres projets phares seront mis en exécution pour jeter les bases de l’émergence attendue à l’horizon 2030.
On peut citer entre autres le développement des infrastructures de télécommunication devenues aujourd’hui indispensables pour toutes les économies, le développement des filières agricoles à l’image de l’aviculture, de la culture de rente sans oublier le secteur de la pèche devant participer à la sécurité et à l’autosuffisance alimentaire.
Le tourisme est à n’en plus discuter un levier potentiel pour l’économie comorienne. Fort de cette conviction, Azali Assoumani prévoit par conséquent, une fois réélu président pour les 5 ans à venir, d’intensifier les investissements à l’endroit du tourisme. Tout d’abord, l’industrie hôtelière doit prendre une autre envergure avec notamment la construction de complexes hôteliers. Le groupe Armada est déjà sur place et l’on peut espérer que les négociations aboutissent avec d’autres groupes intéressés à l’image du groupe Accor ou encore le groupe Club Med.
Le tourisme, c’est aussi la création d’un village artisanal pour mettre en valeur la production artisanale locale afin de permettre à nos artisans de pouvoir vivre avec leurs créations. Un autre projet qui entre dans ce cadre concerne la mise en place d’une organisation du système national d’approvisionnement et d’exportation des produits de première nécessité par la création d’un consortium national d’import-export.

Le chômage, un fléau à endiguer

Le développent c’est enfin l’amélioration du climat des affaires afin d’attirer les investisseurs et pour y parvenir des réformes vont intervenir quant au rôle de l’agence nationale de promotion des investissements non sans omettre de réformer le code des investissements dans un souci d’accompagner et favoriser le développement du secteur privé, lequel est indispensable pour la croissance économique.
Sur le plan social, Azali Assoumani a concocté un programme accès sur les besoins de la population notamment en matière de lutte contre la pauvreté, en éducation et enseignement ou encore en matière de santé. Pour en finir avec la pauvreté, il entend continuer ses efforts pour la réduction du coût de la vie et de mettre en place une politique dirigée en faveur des personnes les plus démunies à commencer par les personnes souffrantes parce que handicapées, les retraités et les personnes âgées. La jeunesse étant au cœur du projet, le haut conseil de la jeunesse verra le jour, le professionnalisme et le développement des infrastructures sportives seront au rendez-vous et une politique de création d’emplois en faveur de la jeunesse sera exécutée entre autres actions consistantes dont la promotion de l’industrie musicale. Dans le secteur de la santé, la volonté affichée est celle de continuer la réhabilitation et la construction des infrastructures sanitaires, achever la construction du nouvel hôpital El-maarouf et amorcer celle qui doit aboutir à l’arrivée de l’école nationale de médecine.
D’importants projets sont engagés dans ce secteur et la mise en place de l’assurance maladie généralisée demeure l’un sinon le plus important d’entre-deux. Pour finir, le monde de la finance est plus que jamais concerné par le projet dans la mesure où, il faudra optimiser les recettes internes du pays, moderniser le système bancaire national, mobiliser l’épargne de la diaspora à travers des produits à moyens et longs termes et faciliter l’accès aux financements régionaux et internationaux…
Les défis sont multiples, les chantiers sont innombrables si l’on veut atteindre l’émergence mais le président Azali Assoumani est plus que jamais convaincu par la capacité du pays à atteindre les sommets.