Dans sa livraison d’hier, le quotidien Al-fadjr a fait état d’une volonté de certains leaders du parti Radhi, de fusionner avec la Convention pour le renouveau des Comores (Crc) principal parti au pouvoir.

Suite à cette publication, le secrétaire national du Radhi, Houmed Msaidié a accepté de réagir en expliquant d’emblée que “le débat contradictoire existe dans notre parti”. Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, prévu pour le 7 avril prochain, le congrès pourrait laisser une grande place à des questions liées à une éventuelle fusion à une autre formation politique.

“La stratégie d’alliance, d’union voire de fusion relève parfois d’une exigence contextuelle. Et comme notre congrès se tient incessamment et que se profilent des échéances, alors forcément le parti se penchera sur les trois concepts cités ci-haut”, a confirmé Houmed Msaidé non sans “remercier” particulièrement la presse qui s’inté- resserait aux moindres faits et gestes de son parti.

Selon notre interlocuteur, aucun signe d’éclatement n’est apparu contrairement à ce que nos confrères ont annoncé. “Je ne vois aucun signe d’éclatement du Radhi. Je sais que les fossoyeurs croient avoir trouvé du travail mais encore une fois ils en seront pour leur frais. Alors ces sources fiables peuvent s’exprimer publiquement. Chez nous, la contradiction est dans l’ordre des choses. Nous pratiquons le débat contradictoire en permanence” a-t-il fait savoir avant de préciser que “les questions d’alliance et d’union occupent une place stratégique dans nos débats depuis les élections de 2015”. 

Houmed Msaidié a tenu à rappeler que son parti avait soutenu les assises nationales. “Nous étions aux assises et le sort des recommandations retenues nous engagent et pour cela, le dialogue ici et là fait partie des outils de concrétisation de ces recommandations” devait-il affirmer en guise de mot de la fin.