A la fin de l’entrevue, le président n’a pas fait de déclaration. Le diplomate a commencé la sienne de la sorte : «au lendemain du ramadan, c’est toujours un grand plaisir de rencontrer des sœurs, des frères pour leur présenter les meilleurs vœux et d’envisager l’avenir dans cet esprit de fraternité et de solidarité».
L’ancien ministre des Affaires étrangères algérien a tenu à rappeler le soutien de l’Union africaine à l’endroit des Comores depuis l’accession du pays à l’indépendance. «Ses moments de joie comme dans ses épreuves, moments intensément partagés par toute la grande famille africaine».
A la question de savoir si l’Ua allait appuyer les Comores dans l’organisation du référendum du 30 juillet prochain, Ramtane Lamamra répondra : «je ne voudrais pas en discuter concrètement, j’ai eu une discussion extrêmement enrichissante avec le président, mais ce n’est que le début de mon séjour, peut-être que celui-ci durera des mois vu que je suis un Comorien d’adoption, ne soyez pas impatients».
Il ne répondra pas non plus à celle qui a suivi, à savoir, la position de l’Union africaine par rapport à la consultation populaire qui devra se tenir dans un peu moins d’un mois et demi dans un contexte politique plutôt chargé. «Je suis encore là, nous aurons l’occasion d’en parler».
Le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, ira dans le sens de Ramtane Lamamra. «Son Excellence n’en est qu’au début de son séjour, et d’ailleurs, nous organiserons demain (aujourd’hui, ndlr) un point de presse au ministère», dira le ministre.