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Relations Comores-Mozambique I Un mémorandum signé entre les deux Etats

Relations Comores-Mozambique I Un mémorandum signé entre les deux Etats

Politique | -

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Azali Assoumani et Filipe Nyusi ont décidé de renforcer les relations bilatérales et de développer des projets communs.

 

Au lendemain de son investiture pour un troisième mandat consécutif, le chef de l’État, Azali Assoumani, a invité son homologue de la République du Mozambique, Filipe Jacinto Nyusi, pour une visite de travail au palais de Beit-Salam, hier lundi 27 mai. Cette visite a été marquée par la présence des deux chefs de la diplomatie des deux pays, le ministre des Affaires étrangères Dhoihir Dhoulkamal, et le vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Mozambique, Manuel José Gonçalves, ainsi que des membres du gouvernement comorien et des cadres de l’État, entre autres.


A l’occasion, Dhoihir Dhoulkamal et Manuel José Gonçalves ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente, de consultation politique et diplomatique entre les deux gouvernements, en présence des deux chefs d’État. La signature de ce mémorandum s’inscrit dans la dynamique impulsée par la signature de l’accord général de coopération entre les deux pays, signé en janvier 2023 par les ministres des Affaires étrangères, afin de renforcer les liens de bon voisinage, d’amitié et de coopération.

Lors des échanges, les deux parties se sont engagées à accélérer la signature d’autres instruments juridiques sectoriels, dans des domaines d’intérêt commun afin de garantir le développement des deux pays et le renforcement des relations entre les deux peuples. Elles ont également convenu d’organiser dans les meilleurs délais la première session de la commission mixte, dont la date et le lieu seront définis par voie diplomatique.

Un nouveau chapitre de coopération

Les deux parties se sont félicitées des progrès réalisés dans le cadre des échanges et des consultations, en marge des forums internationaux, notamment au niveau régional à travers la Sadc (Communauté de développement de l’Afrique australe). Lors de cet entretien, le président Azali Assoumani a souligné que d’autres accords sectoriels sont prévus, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’énergie et de l’agriculture.

Le locataire de Beit-Salam a ajouté qu’il y a des défis majeurs auxquels le continent est confronté, notamment les changements anticonstitutionnels de pouvoir, les effets des changements climatiques, et le fléau du terrorisme dans le canal du Mozambique, dont le Mozambique subit constamment les conséquences.


Le chef de l’État s’est également dit favorable à l’ouverture d’un nouveau chapitre de coopération bilatérale en favorisant non seulement les échanges d’expériences et d’expertises entre les deux pays, mais aussi les échanges de visites pour élever la coopération à un niveau supérieur et rapprocher davantage les deux peuples frères. «Je souhaite à nouveau à mon cher frère, le président du Mozambique, une très chaleureuse bienvenue en Union des Comores et je renouvelle mes remerciements et ma profonde gratitude pour l’honneur qu’il nous a fait en prenant part à la cérémonie de mon investiture à la magistrature suprême de l’État», a-t-il conclu.


De son côté, le président Filipe Jacinto Nyusi a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé avec son équipe durant leur séjour aux Comores, remerciant le gouvernement comorien pour «les excellentes conditions de travail» accordées à toute sa délégation à Moroni.

«J’exprime mon entière disponibilité à nous rencontrer chaque fois que l’opportunité se présente, afin de consolider davantage l’élan des relations bilatérales impulsées au plus haut niveau des chefs d’État», a-t-il déclaré, avant d’ajouter :»notre visite a eu deux moments forts : la participation à l’investiture du président Azali et la visite de travail à l’invitation du président au palais de Beit-Salam».


Filipe Jacinto Nyusi a conclu en rappelant que les Comores et le Mozambique sont deux pays «frères et voisins», qui partagent un héritage culturel très important remontant à bien avant la période coloniale et qui perdure jusqu’à nos jours.

                            Par Dahalani Mohamed

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