La Convention pour le renouveau des Comores (Crc) a tenu, hier jeudi 11 mai 2023, une conférence de presse pour «éclairer l’opinion publique» sur la tournure qu’a prise l’opération Wuambushu, suite au séjour du président de la République en France ces derniers jours. Les ténors du parti présidentiel ont également parlé de la guerre qui secoue le Soudan.

Sur l’opération Wuambushu, le secrétaire national du parti a remercié «les organisations syndicales et associatives qui combattent le racisme» ainsi que les juristes pour «leurs forte mobilisation contre cette opération». Youssouf Mohamed Ali a aussi rappelé le communiqué publié par le gouvernement contre cette opération, ainsi que sa décision de «stopper les liaisons maritimes entre Mayotte et les autres îles».

Le courage du chef de l’Etat

Le chargé de la Défense n’a pas non plus manqué de louer la sortie médiatique du chef de l’Etat en France, et a salué le «courage de dire devant tout le monde que Mayotte est comorienne et elle le restera à jamais». Selon lui, «les Comores n’ont jamais cédé l’île de Mayotte à la France contre la somme de 150 millions d’euro», comme certains le disent. «La France a accordé cette somme de 150 millions d’euros devant la communauté internationale afin de soutenir le développement», a-t-il soutenu.

Parlant de la crise au Soudan, Youssoufa Mohamed Ali a affirmé que le président Azali Assoumani a été parmi les premiers à travailler en faveur d’un cessez-le-feu. «Il a téléphoné deux à trois fois, et puis il nous a envoyé des émissaires ici, car il s’agit d’un problème africain. Le président a écrit au Royaume d’Arabie Saoudite pour qu’il puisse prendre tous les étudiants africains en situation difficile au Soudan», a-t-il dit.

Par Faissoil Fatihoudine (Stagiaire)