Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, en visite de travail à Paris, a été reçu par la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation international de la Francophonie, Louise Mushikiwabo. A l’ordre du jour de la rencontre : la supervision des élections présidentielles et des gouverneurs des îles qui auront lieu en mars et avril prochains aux Comores.
À la sortie de l’entrevue, Azali Assoumani a répondu à quelques questions de la presse sur le sujet. «Nous sollicitons l’accompagnement de l’Oif dans le processus qu’on a mis en place, c’est-à-dire, les Assises nationales, le référendum, la nouvelle Constitution et les élections anticipées qui vont avoir lieu en mars et avril. On a besoin de l’accompagnement de l’Oif. Fort heureusement, elle a accepté, elle va nous accompagner», a déclaré le président rappelant que «l’Oif a accompagné le processus dès le début en dépêchant un représentant lors des Assises nationales, en la personne de l’ancienne ministre malgache des Affaires étrangères, Béatrice Atallah. Ils ont été là, ils ont voulu nous accompagner. Et la secrétaire générale a dit qu’avec beaucoup de plaisir l’Oif sera là dans les élections».
Azali Assoumani est le premier chef d’Etat, reçu par la nouvelle secrétaire générale de l’Oif après sa prise de fonction. Par rapport à cela, le président a confié qu’il s’agit d’une grande chance d’être le premier président à être reçu. «La secrétaire générale m’a confié qu’elle a reçu des visites des ministres, mais je suis le premier chef d’Etat qu’elle a reçu. C’est devenu une tradition pour moi de rendre visite au Secrétaire général de l’Oif. Quand Diouf était là, je venais le voir souvent. Donc, ce n’est pas une première. Pour moi, ce sont des personnalités qui méritent beaucoup d’estime et d’honneur. Ma visite lui a beaucoup plu que je sois le premier président à lui rendre visite», a ajouté le chef de l’Etat. Pour clore son propos, Azali Assoumani a adressé un message à l’endroit des Comoriens de la diaspora, partout où ils se trouvent. Le président a demandé à ses compatriotes résidant à l’étranger «de demeurer Comoriens» et de «se tenir main dans la main pour le développement du pays. Que chacun donne sa contribution, que chacun se sente concerné par l’idée des Comores émergentes. C’est bénéfique pour tout le monde. Je voudrais que lorsque le Comorien vivant ici (en France) vient au pays se sente aisé, sans difficulté aucune. Qu’il vit en paix, qu’il trouve tout ce qu’il en aura besoin. C’est ça le message que je lance à tous les Comoriens».
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