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Retraite ministérielle de la Coi / Moderniser et combler les insuffisances de l’organisation régionale

Retraite ministérielle de la Coi / Moderniser et combler les insuffisances de l’organisation régionale

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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Selon, le secrétaire général de la Commission de l’Océan indien, Hamada Madi Boléro, cette rencontre politico-technique a pour objet de «permettre à nos ministres de discuter profondément des objectifs, des orientations nouvelles par rapport au temps, à la géopolitique et à la vie de notre organisation».

 

La retraite ministérielle de la Commission de l’Océan indien (Coi) débute aujourd’hui à l’hôtel Retaj-Moroni. La réunion des ministres a été précédée, hier, de travaux préliminaires. Les Officiers permanents de liaison (Opl) des pays membres ont planché sur les dossiers à soumettre à l’appréciation et à la validation des ministres. La rencontre des Opl a débuté par des brèves interventions du secrétaire général, Hamada Madi Boléro, et du président du comité des Opl, le seychellois Jacques Belle.


L’ouverture officielle des travaux ministériels est prévue ce matin et seront ponctués par une conférence de presse dans l’après-midi. L’objet de cette retraite de Moroni, pour le secrétaire général de la Coi, est de «permettre à nos ministres de discuter profondément des objectifs, des orientations nouvelles par rapport au temps, à la géopolitique et à la vie de notre organisation». Et pour préparer le terrain «nous avons pour habitude de nous réunir, les Opl et le secrétariat général, et c’est l’objectif de la réunion d’aujourd’hui (hier, Ndlr)», explique Hamada Madi Boléro.


Cette rencontre, à en croire Jacques Belle, va «aider à renforcer la coopération régionale et moderniser la commission sur tous les plans». «Je souhaiterai que lors de nos discussions nous nous penchions sur des vraies questions qui demandent un véritable débat tout en tenant compte des travaux antérieurs et en nous référant sur ce que prévoient les textes fondateurs et opérationnels de la Coi», a-t-il indiqué. Le Seychellois a, cependant, souligné qu’ils ne sont pas «appelés à réinventer la roue ni à remettre en question les textes fondamentaux qui ont déjà été entériné par les pères fondateurs mais plutôt de nous mettre d’accord sur les points manquants, les insuffisances et les points méritants d’être débattus».


Selon Imam Abdillah, l’Opl des Comores, la rencontre fera l’objet de nombreuses discussions basées notamment sur les enjeux qui s’offrent à la région tant sur la sécurité et le développement économique, entre autres, et prendre les objectifs de développement des Etats membres comme le plan de l’émergence pour les Comores.


Abdallah Mzembaba

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