Le président de la République a appelé les techniciens de la Commission de l’Océan indien (Coi) à poursuivre les réformes en profondeur, nécessaires à la transformation structurelle de l’organisation, confrontée aujourd’hui à de nouveaux défis tels que cités dans la Déclaration de Moroni adoptée à cette occasion. Les dirigeants de la Coi étaient aux Comores du 1er au 3 août pour «une Retraite ministérielle» censée mettre à plat l’avenir et les nouvelles orientations de la Commission présidée aujourd’hui par la République des Seychelles (Lire page 4 et 5).

Dans son discours de clôture des travaux ouverts officiellement un jour plutôt par le ministre de l’Aménagement, le chef de l’Etat dit souhaiter voir les conclusions issues de cette retraite se concrétiser sans délais au profit des populations de la zone. «Nous devrons en assumer l’entière responsabilité et veiller à ce que la Déclaration de Moroni ne soit pas un simple texte sur lequel nos Etats auront apposé leurs sceaux respectifs, mais bien plus, un engagement solennel d’Etats, déterminés à atteindre un objectif «, a-t-il plaidé devant les délégués et officiels des cinq pays membres de la Coi. Convaincu que la région Océan indien regorge d’énormes potentialités, Azali Assoumani estime que la capacité pour faire face aux défis actuels et l’affirmation de l’organisation à l’échelle internationale dépendent de la pertinence des mesures qui seront entérinées et les moyens que les pays membres se donneront pour leur mise en œuvre effective. «Les réformes préconisées pour redynamiser notre organisation devront la rendre plus politique, plus visible sur la scène internationale, à la fois dans ses actions propres en faveur de nos peuples, et dans les partenariats à établir avec d’autres institutions», a-t-il suggéré, félicitant l’ensemble des acteurs ayant rendu possible la tenue en terre comorienne de cette retraite qualifiée «d’historique» par les participants.

Le président de la République a appelé, à cette occasion, le secrétariat général de la Commission, à jouer le rôle qui est le sien dans cette nouvelle ambition que se donne l’organisation dans sa volonté de revoir sa matrice de travail. «Je suis persuadé, chers frères et sœurs, que ce nouveau tournant que prend à partir de ce jour la Commission de l’Océan Indien, est déterminant, pour l’avenir de nos peuples, et nous devons y travailler efficacement», a encore dit Azali Assoumani qui appelle ainsi les responsables à «réécrire, en lettres d’or, la nouvelle histoire de l’Océan Indien» en marche après cette retraite extraordinaire organisée à Moroni.

A.S.Kemba