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Routes Moroni- Fumbuni/Sima-Moya : Eiffage met les gros moyens

Routes Moroni- Fumbuni/Sima-Moya : Eiffage met les gros moyens

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Sans doute pour rassurer l’opinion quant à la capacité de son entreprise à relever le défi. En tout, 49km auxquels viennent s’ajouter les 27km de l’axe Sima-Moya où plusieurs dizaines de kilomètres de route en enrobée et de béton vont être « coulés » en 19 mois.

 

Les moyens mis à la disposition sont-ils  à la hauteur des chantiers ? C’est la question répondue par le directeur d’Eiffage-Afrique dans son intervention à l’occasion de la pose de la première pierre de la route Moroni- Fumbuni. Sans doute pour rassurer l’opinion quant à la capacité de son entreprise à relever le défi. En tout, 49km auxquels viennent s’ajouter les 27km de l’axe Sima-Moya où plusieurs dizaines de kilomètres de route en enrobée et de béton vont être « coulés » en 19 mois.


L’entreprise française, Eiffage, déploie les gros moyens pour les travaux de la route Moroni-Fumbuni et celle reliant Sima-Moya, si on se fie aux propos du directeur d’Eiffage-Afrique, Christian Combes. Pour ces chantiers, le N°3 du Btp et de la route en France met 10 millions d’euro d’investissement et du matériel neuf dans l’objectif de «faire la différence (…) sur le projet de réhabilitation de la Rn2 à Ngazidja et Rn23 à Ndzuani». Christian Combes promet des solutions techniques pour améliorer le projet consistant, à l’en croire, à construire plus vite, plus durablement, plus économiquement, et satisfaire aux mieux le souhait des populations impactées et aussi aux exigences environnementales. Le patron d’Eiffage-Afrique n’en reste pas là. Il rassure que son entreprise, en plus des emplois, proposera des travaux qui seront suivis par la mise en place des plans de formation dans le but, d’après-lui, de laisser des traces durables dans le secteur des routes aux Comores. «Sur ce chantier en 19 mois, nous produirons plus de 200.000 tonnes  d’agrégats, coulerons 40.000m3 de béton, mettrons en place 100.000 tonnes d’enrobés», a-t-il soutenu avant de rassurer  «un vrai challenge que nous révèlerons».


Le directeur Eiffage-Afrique a tenu à montrer qu’il n’est pas un inconnu dans le secteur de la construction dans le pays pour avoir d’ores et déjà exercé, jeune ingénieur qu’il était il y a 35 ans, dans de nombreux chantiers notamment, la piste de l’aéroport Hahaya, le port de Mutsamudu, la route de Mremani et Moya, la route Panda-Nyumadzaha en passant par  Dembeni. «On me dit aujourd’hui après 35 ans qu’elles sont encore dans un état acceptable, malgré le peu d’entretien (…) Pour moi, c’est une satisfaction de savoir que ce qui a été construit est encore utile à la communauté», s’est-il rejoui, rassurant la même durabilité pour ce projet qui a démarré depuis hier mercredi avec la pose de la première à Mde ya Bambao.


M.Mbaé

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