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Référendum constitutionnel : Le gouverneur Fazul soutient le chef de l’Etat

Référendum constitutionnel : Le gouverneur Fazul soutient le chef de l’Etat

Politique | -   Mohamed Nassur Rizki

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Les deux plus grands élus de Mwali, le gouverneur Fazul et le vice-président Sarouma, ont réaffirmé leur soutien au président Azali, à la politique de l’émergence et au projet de révision constitutionnelle lancé par le locataire de Beit-salam. Appelant à voter oui au référendum, le gouverneur invite l’opposition «à combattre dans les urnes et sur le terrain des idées car nous avons la conviction que la vision portée par le président de la République est celle qui apportera un développement durable au pays».

 

En provenance de la capitale fédérale et à bord d’un avion spécial, le président Azali Assoumani est arrivé en fin de matinée d’hier pour un voyage tout politique. Il a été accueilli à l’aéroport de Bandar-salam  par de nombreuses personnalités de l’île avant de tenir une grande réunion au Relais de Singani à Fomboni.

La rencontre a vu la présence de plusieurs personnalités politiques de l’île, notamment, le gouverneur Fazul, le vice-président Sarouma, ainsi que des préfets, des élus et plusieurs membres de la société civile. Une occasion pour les deux grands élus de l’île de réaffirmer leur position aux côtés du chef de l’Etat et leur engagement en faveur de la politique de l’émergence mais également du projet de révision constitutionnelle lancé par le locataire de Beit-salam.  Le gouverneur Fazul et le vice-président Sarouma battront campagne, selon un communiqué de Beit-salam, en faveur du Oui lors du prochain référendum du 30 juillet.

Lors de cette réunion, Abdallah Saïd Sarouma a dit qu’il faut «confirmer le travail effectué par les Comoriens durant les Assises nationales, en laissant le peuple juger démocratiquement». Le gouverneur Fazul est resté très politique tout en appelant à voter pour le Oui au référendum. Il a invité l’opposition «à combattre dans les urnes et sur le terrain des idées car nous avons la conviction que la vision portée par le président de la République est celle qui apportera un développement durable au pays».

Le jour le plus important

Le chef de l’Etat a, quant à lui,  appelé les Mohéliens et l’ensemble des Comoriens «à se réapproprier le symbole d’union et de paix que représente le 17 février».
Et de lancer un pique à l’endroit de ses détracteurs en lançant : «Comment peut-on célébrer le 17 février sans ses principaux acteurs? Ce jour n’est pas un symbole de division et de discorde, mais d’unification et de paix. Après le 6 juillet c’est le jour le plus important de notre jeune nation».  


Le professeur Sitti Maka du Réseau Femme et Développement a soutenu que «les chantiers mis en œuvre par le président en deux ans de présidence, constituent une avancée considérable pour le quotidien des Comoriens et le dynamisme économique du pays».


La réunion a eu le mérite de clarifier les positions des uns et des autres à commencer par un Fazul que l’opposition politique croyait hésitant et espérer bien le voir dans ses rangs. La présence de l’épouse de Hamada Madi Boléro va certainement permettre de mettre fin à certaines spéculations qui voyaient le secrétaire général très opposé aux recommandations des Assises nationales et en froid avec le chef de l’Etat. Enfin de nouveaux visages de vieux briscards de la politique insulaire comme Mohamed Rama ont publiquement à l’occasion rejoint le camp de la mouvance présidentielle et le camp du Oui donnant un peu plus de tonus à celui-ci qui, pour l’heure, en a réellement besoin pour lancer et réussir sa campagne référendaire .



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