La réunion, qui rassemble environ trente délégations dirigées par les ministres du tourisme, a débuté le mercredi 26 juillet à Maurice, sans la délégation Comorienne. Le ministre comorien chargé du tourisme, Houmed M’saidie, qui devait participer à cette réunion aux côtés de ses homologues du continent, est actuellement en voyage en Europe.
200 000 touristes d’ici 2030
Pour des raisons non encore communiquées, la délégation qui devait être dirigées par le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de l’artisanat, Ould Dada Hamdane, en l’absence du ministre, en voyage en Europe, ne s’est pas rendue à Port-Luis. Il convient de rappeler que la Commission pour l’Afrique de l’Omt joue un rôle essentiel en tant que principale plate-forme institutionnelle où les ministères du tourisme discutent des dernières tendances du secteur, aussi bien au niveau continental que mondial, et de la mise en œuvre de leur programme de travail. Cette réunion annuelle suit le statut de l’Omt et se tient chaque année.
Le tourisme est considéré comme l’un des projets phares du Plan Comores Emergent (Pce). Lors de la Conférence des partenaires au développement des Comores, organisée à Paris les 2 et 3 décembre 2019, le gouvernement a présenté ce secteur comme étant essentiel pour le développement du pays. Les Comores ont été présentées comme un « nouveau pôle touristique de l’océan indien », et le gouvernement s’est engagé à faire du tourisme le pilier central de l’émergence des Comores.
Dans cette optique, le ministère du tourisme a prévu d’accueillir 200 000 touristes d’ici 2030. La réunion de l’Omt à Maurice représente une tribune mondiale pour rappeler ces projets du secteur et attirer l’attention des investisseurs. L’Organisation mondiale du tourisme s’investit pleinement pour soutenir les pays africains à relever des défis du secteur du tourisme. Le Secrétaire général de l’Omt, Zurab Pololikashvili, a réaffirmé l’engagement de l’instance onusienne à faire de l’investissement dans le tourisme une priorité centrale, afin d’obtenir les financements nécessaires pour développer un secteur plus durable et résilient, profitant à tous. Il a souligné également que le continent africain ne doit pas rester en marge de ce nouveau paradigme.
