Le candidat Azali Assoumani, candidat à sa propre succession, et le candidat de la mouvance présidentielle à l’élection du gouverneur de Ngazidja, Ibrahim Mze, ainsi que les membres de l’Alliance pour la mouvance présidentielle (Amp), ont été accueillis avec une vive émotion et une grande liesse à Moidja ya Hamahame.
Le président candidat s’est rendu à pied à la place publique où se tenait le meeting, entouré d’une foule dansant au rythme du chant traditionnel islamique « tala’albadru ‘alayna ».
Cela contrastait avec l’incident survenu quelques heures plus tôt à Chezani, où des jeunes ont conspué son cortège. Cet incident a incité le candidat de l’Amp à l’élection du gouverneur de Ngazidja, Ibrahim Mze, à axer son intervention sur l’éducation de base, qui devrait former les bons citoyens de demain. « Depuis son arrivée à la tête de l’État, le président Azali Assoumani a toujours placé la jeunesse et les femmes au cœur de ses actions », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’éducation est cruciale, car elle constitue la base de tout. « Le chef de l’État n’a de cesse de rappeler que la première chose qui a été révélée à notre prophète est “lire”. L’éducation évoquée ici n’est pas seulement celle que l’on apprend à l’école, ni celle que l’on poursuit pour obtenir un diplôme. Il s’agit surtout de celle que l’on reçoit des anciens, qui nous enseignent les bonnes manières », a-t-il dit.
Le président candidat a partagé la même perspective et a mis en garde contre « l’utilisation des enfants à des fins politiques ». Il a estimé qu’ « exposer les enfants de cette manière les place sur une pente glissante, sur laquelle il sera très difficile de les retenir».
Il a lancé ainsi un appel aux grands notables et aux chefs religieux sur «la nécessité de revenir aux valeurs fondamentales qui ont toujours été le socle de la société comorienne». Il convient toutefois de souligner que les personnes qui ont conspué le cortège présidentiel à Shezani « n’étaient pas des enfants », selon des témoinsl
Maoulida Mbaé avec SM