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Révision constitutionnelle : Disparition officielle des superstructures

Révision constitutionnelle : Disparition officielle des superstructures

Politique | -

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Un communiqué du gouvernement comorien sonne la fin de nombreuses institutions dont les commissariats des îles, les postes de vice-présidents, entre autres. A la lecture de ce communiqué rendu public hier en début d’après-midi, les ministres continuent à expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un nouveau gouvernement dans les prochains jours.

 

Les commissariats des îles, les postes de vice-présidents, la haute cour de justice, entre autres, disparaissent officiellement, à en croire un communiqué officiel rendu public hier par le gouvernement comorien. Il s’agit de l’une des premières conséquences immédiates de l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions du projet de constitution approuvée le 30 juillet dernier à 92%.


En validant officiellement mardi dernier la révision constitutionnelle, approuvé à 92.34%, dans son arrêt n°18-006/CS, la Cour suprême a automatiquement ouvert la voie à des changements importants.  Les premiers  concernés sont les institutions. Conformément à l’article 117  de la nouvelle constitution,  les vice-présidents, les commissariats insulaires, les conseils des îles, la Cour constitutionnelle et la haute cour de justice.

«Le gouvernement actuel qui compte en son sein les trois vice-présidents va être remercié», selon un communiqué publié par la présidence de l’Union. Celui-ci indiquera également que le chef de l’Etat procédera à la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale. Toutefois, tempère ce communiqué, le processus (nomination du gouvernement et passation de services) peut prendre du temps. Ainsi, soucieux de ne pas laisser un vide institutionnel et pour «la tradition républicaine», l’on informera que le gouvernement actuel «assurera les affaires courantes en attendant la nomination d’un nouveau  gouvernement.

 

Côté institutionnel, «la mise en place des institutions ne nécessite pas une transition, car les dispositions les concernant n’ont pas besoin de textes d’application, donc leur application est immédiate», rappelle encore ce document. Il est par contre demandé aux trois gouverneurs, toujours à travers ce communiqué, de nommer «immédiatement» leurs collaborateurs conformément aux dispositions prévues par la nouvelle constitution. Ainsi donc, Hassani Hamadi et ses deux collègues de Ndzuani et  de Mwali, sont appelés à mettre fin aux mandats de leurs commissaires au niveau des trois îles. Les prochains membres du gouvernement des chefs d’exécutif porteront les noms de «conseillers du gouverneur» au lieu de commissaires.



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