A quelques jours du premier tour des élections législatives, les candidats fourbissent leurs armes. Si une partie d’entre eux enchainent les meetings, d’autres privilégient une campagne de proximité. Said Athoumani est de ceux-là.
Ce dernier ne fait pas partie des sept candidats choisis par le parti Orange dont il reste un fidèle partisan. «Je serai le député de tout le monde. Mon but est d’aider la population. Tout ce que je vais proposer va profiter à l’ensemble des habitants de ma région en particulier et aux citoyens comoriens en général» a-t-il promis au cours de son premier entretien accordé à Al-watwan. S’il se réclame candidat indépendant, sans pour autant renier son appartenance au parti Orange, Said Athoumani, s’identifie comme «le porte-parole des nécessiteux, des sans voix, le candidat de tous», comme il aime le répéter. «J’ai toujours été aux côtés des habitants, je les côtoie. En cette période de campagne, je ne vais pas m’éloigner d’eux. Au contraire, je vais toquer à leurs portes, échanger, discuter afin de recueillir leurs problèmes car si je me suis porté candidat, c’est pour aller défendre les intérêts de la région», a rassuré l’enfant de Bangoi-ya-Hambou qui dit être «l’ambassadeur de la jeunesse».
Said Athoumani, originaire de Bangoi-ya-Hambou s’est présenté sans aucune étiquette politique
Ses secteurs prioritaires sont l’éducation, l’agriculture, les nouvelles technologies d’information, le sport. Said Athoumani, par exemple préconise l’intégration de l’école coranique rénovée dans l’enseignement de base car il estime qu’avec seulement la maternelle, les enfants ne bénéficient pas d’une éducation religieuse et plus particulièrement les préceptes de l’Islam. Celui qui appelle au rassemblement de sa région, a invité les électeurs à se rendre massivement aux urnes le dimanche 19 janvier.
Un combat d’idées
«C’est un combat d’idées, de projets et de programmes. Nos localités d’origine n’ont pas d’importance. La population doit être libre en faisant son choix parmi les candidats. Le Hambu a juste besoin d’un enfant qui lui sera dévouée à la région, qui, une fois à l’Assemblée n’oubliera pas le pourquoi il a été élu. Nous portons donc cet espoir, moi et mon suppléant Moussa Moindjie», a rappelé notre interlocuteur. Interrogé sur le crédit qu’il accorde au déroulement du scrutin, le coordinateur des maires et des chefs des villages auprès du ministère de l’Intérieur se dit prêt à sécuriser par tous les moyens le vote. « Nous nous battrons jusqu’au bout», a-t-il lâché.
AMA