La 7ème conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique a été ouvert hier en présence des plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements mais aussi des représentants et chefs des organisations internationales dont le Secrétaire général de l’Onu. A cette occasion, le chef de l’Etat comorien a convié les pays et partenaires de l’Union des Comores, présents à Tokyo, à prendre part à la conférence des bailleurs de fonds qui aura lieu avant la fin de l’année à Paris. Dans son intervention, Azali Assoumani a exprimé tout son plaisir de prendre part «aux travaux de ce sommet». Il a remercié «les autorités japonaises pour la qualité et la chaleur de l’accueil réservé à la délégation comorienne.» Le président a, par la suite, rendu hommage aux exploits du cadre de la Ticad qui répondent aux «besoins des pays africains par ses appuis multiformes aux programmes de développement» et aux priorités de ces pays de «rendre les économies plus performantes».
Un pays émergent à l’horizon 2030
Pour le chef de l’Etat comorien, cela est la solution aux multiples menaces qui pèsent sur la plupart des pays africains. Le locataire de Beit-Salam n’a pas omis de mentionner la contribution du Japon sur le développement de l’Union des Comores, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, de l’éducation et de la formation professionnelle. Le Chef de l’État n’a pas caché à l’assistance l’aspiration de son pays, «à atteindre le stade de pays à revenu intermédiaire où l’emploi et les revenus seront plus équitablement distribués». Avant de clore son propos, le président Azali Assoumani a parlé devant les pays présents à la conférence «des réformes d’envergure engagées dans le pays (aux Comores) pour rendre plus performants, le système judiciaire et le code des investissements». Il a enfin renouvelé son appel aux partenaires «pour accompagner l’Union des Comores dans les efforts qu’elle a engagés pour devenir un pays émergent à l’horizon 2030».
Chamsoudine Saïd Mhadji